3e édition du Festival des identités culturelles (FESTIC) : La communauté Yarsé à l’honneur

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A l’occasion de la 3e édition du Festival des identités culturelles (FESTIC), une nuit de la résistance a été organisée. Autour d’un feu, comme dans les soirées de conte au village, des orateurs ont débattu sur un thème culturel. Cette année, la communauté Yarsé a été à l’honneur. C’était le mercredi 16 décembre 2020 à l’espace Gambidi à Ouagadougou.

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Le Cinéma numérique ambulant (CNA) Afrique organise la 3e édition du festival des identités culturelles (FESTIC) du 12 au 18 décembre 2020 à Ouagadougou. Un festival qui vise à contribuer à la promotion et à la sauvegarde des richesses culturelles en voie de disparition en Afrique. Le thème retenu pour cette année est « l’histoire de l’identité monétaire africaine ».

Cependant, comme à l’accoutumée pour chaque édition, il est organisé une nuit pour mettre en valeur une communauté. Dénommée, la Nuit de la résistance, cette année, les Yarsé étaient à l’honneur.

Alors, autour du feu, de boissons et mets locaux, le public a connu un autre pan de l’histoire des Yarsés. En effet, l’origine des Yarsé a été présentée et débattue au cours de la nuit de la résistance par des orateurs.

la Nuit de la résistance
La Nuit de la résistance

Seydou Koanda, un Yarga, a expliqué l’origine des Yarsé. Selon lui, les Yarsé sont venus de la Mecque en passant par le Mandingue (le Mali actuel). Il justifie cela en montrant le lien qui existe entre certains noms Yarsé et les noms mandingues. Par exemple, le nom Koanda est lié à Konaté et Bagagnan à Bakayoko.

Lire également 👉 Festival des identités culturelles (FESTIC) : C’est parti pour la 2e édition

Par ailleurs, la nuit de la résistance n’a pas raconté que l’histoire des Yarsés. Elle a aussi posé l’épineuse question de l’invasion culturelle. Sur ce point, les orateurs pensent que le meilleur moyen d’inverser la tendance, c’est d’avoir le courage de jouer des pièces théâtrales en langues nationales même dans les pays étrangers. Par contre, reconnaissent-ils, cela sera très difficile vu que les financements proviennent de l’extérieur.

Créé en 2001, le Cinéma numérique ambulant (CNA) est un réseau international d’associations de cinémas mobiles installés dans neuf pays. Il s’agit  du Bénin, du Burkina Faso, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Niger, du Mali,  du Togo, de la Centrafrique et du Sénégal.

Le CNA a pour objectif la diffusion de films africains dans les régions où le cinéma n’existe pas, principalement dans les villages et dans les quartiers défavorisés des villes. En rappel, la 2e édition du FESTIC s’est tenue du 18 au 22 décembre 2020 à Ouagadougou sous le thème « Cinéma et langues africaines ».

Jules César KABORE

Burkina 24

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