Covid-19 au Burkina : Plus de 2000 cas enregistrés en décembre 2020

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Le coordonnateur  sectoriel santé  de la riposte au covid-19, Dr Brice Bicaba a fait le  point de la situation de la maladie au Burkina Faso, ce lundi 21 décembre 2020, à Ouagadougou. Ce point fait état d’une augmentation de cas, expliquée par plusieurs facteurs.

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A la date du 20 décembre 2020, le Burkina a enregistré 141 cas de covid-19 répartis entre Ouagadougou, Koudougou, Bobo-Dioulasso, Bogandé, Fada N’Gourma, Boromo, Dédougou Nouna, Solenzo, Kaya et Zabré. Le nombre de cas actifs est de  5301 répartis entre 1885 femmes et 3416 hommes.

Selon le Dr Brice Bicaba, 1104 échantillons ont été analysés. « Le nombre de nouveaux cas confirmés à ce jour est de 141 dont 1 cas importé et 140 à transmissions communautaires. Le nombre de guérisons est de 99 portant le nombre total  de guérisons à 3 758 », a-t-il affirmé en relevant  qu’aucun cas de  décès n’a été enregistré. Ce qui laisse le nombre de décès à  76.

«l’amplitude de ce pic actuel est plus élevée que l’amplitude  notée au cours du mois d’avril  »

Au regard de l’évolution hebdomadaire des cas au Burkina Faso, il est observé plusieurs pics. Il s’agit du premier pic  à la date du 6 au 12 avril, du  2e qui est l’apparition de foyer localisé à Bobo  et celui de décembre qui est le 3e pic.

« Ce qu’il faut noter, c’est que l’amplitude de ce pic actuel est plus élevée que l’amplitude que nous avons notée au cours du mois d’avril », a laissé entendre le coordonnateur sectoriel de la riposte du covid-19.

Il est à noter qu’il y a actuellement des personnes hospitalisées dans les centres de santé. Ce nombre est compris entre 15 à  20 personnes.

A en croire le Dr Brice Bicaba, 8 décès ont été enregistrés  en un mois, c’est-à-dire décembre, ainsi que plus de 2000 cas. Ce nombre est « pratiquement égale au nombre notifié au cours des neuf derniers mois », selon lui.

Trois causes peuvent justifiées l’augmentation du  nombre de cas

Il a cependant, donné des hypothèses qui pourraient justifier cette augmentation de cas. Il s’agit des facteurs climatiques, du non-respect des mesures de prévention et la porosité des frontières.

« Au cours de la période de novembre à février généralement, le système de surveillance notifie une augmentation de nombre de syndrome grippal, du nombre d’infection respiratoire aiguë sévère. Et c’est saisonnier lié aux facteurs climatiques dont l’harmattan qui souffle et la poussière. Le non-respect des mesures de prévention contre le covid notamment le port de masque, la distanciation physique, les grands rassemblements, etc.

 Il est vrai que les frontières sont fermées depuis un certain temps mais, l’analyse donc du système  que nous avons mis en place nous permet de voir que plus de 700 000 passagers arrivent à passer au niveau des 16 points d’entrées », a expliqué Dr Brice Bicaba.

Au regard de la tendance actuelle, la coordination de la riposte du covid-19 a plusieurs défis à relever. Il s’agit de la maitrise de  la réduction de nouveaux cas, la rupture de  la chaine de transmission, le respect des mesures de prévention  au niveau des communautés, le port du masque, la distanciation physique, le lavage régulier des mains.

Alice Suglimani THIOMBIANO

Burkina 24

 

 

 

 

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