Burkina Faso : Un « vent de liberté » souffle sur la MACO

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Le dimanche 27 décembre 2020, du côté de la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO), a eu lieu le bouquet final du Festival un vent de liberté. Un partage de petit déjeuner aux détenus et une succession de prestations d’artistes ont été les temps forts de ce moment de convivialité avec les pensionnaires de la MACO.

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Au sein de la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO), ils ont été des centaines de détenus à recevoir un petit déjeuner le dimanche 27 décembre 2020 grâce à la solidarité des organisateurs du Festival un vent de liberté. La joie se lisait sur le vissage de ces hommes et femmes privés de liberté au moment de ce déjeuner. Suite à ce partage, l’instant était aux prestations des artistes venus nombreux pour apporter leur soutien au festival et aux prisonniers.

Des grosses pointures de la musique burkinabè comme Frère Malkhom, Smarty, Aly Verithy et biens d’autres ont apporté de la joie dans les cœurs de ces détenus qui ne se sont pas lassés d’exécuter des pas de danse et de faire des tonnerres d’applaudissements lors des différentes prestations. Il faut noter que l’avant-goût des prestations d’artistes a été assuré par des prisonniers et l’animation du plateau de prestation également par l’un des leurs.

Il y a parmi les détenus des femmes qui ont des enfants en situation de détention avec leurs mamans. Les organisateurs ont mis en place un système de parrainage pour ces enfants. Des hommes de bonne volonté ont accepté apporter leur soutien alimentaire et moral à ces enfants, selon Freeman Tapily affectueusement appelé l’« ami des détenus ». Les attestations de reconnaissances ont été remises aux personnes qui se sont engagées pour le festival dès son début.

« Nous sommes tous des prisonniers en sursis »

Le Festival un vent de liberté, c’est une histoire de fraternité de la société envers les détenus, selon Freeman Tapily, le promoteur dudit festival. « C’est aussi une occasion d’ouvrir la prison au monde extérieur pour que les gens puissent voir les conditions de détention, comment est-ce qu’ils vivent, comment est-ce que les travailleurs travaillent pour voir ensemble si l’on peut aider à améliorer leurs conditions de vie. Quoi qu’on dise, nous sommes tous des prisonniers en sursis. Si nous les aidons, nous nous aidons nous-mêmes », a-t-il indiqué.

Le sens du festival, c’est de donner des moments de liberté aux détenus, a poursuivi Freeman Tapily. « Ce festival leur permet de ne pas se sentir seuls, et de sentir que la société ne les a pas abandonnés », a confié Me Gilbert Noël Ouédraogo, l’un des partenaires du festival.

Il s’est dit prêt pour l’amélioration des conditions de vie des détenus ainsi que les conditions de travail du personnel pénitentiaire car, « ça peut arriver à tout le monde », a-t-il fait savoir. Claude Ouédraogo, le Directeur générale de la MACO a salué l’initiative qui permet « d’égayer le cœur des détenus ».

Pour cette 11e édition du festival un vent de liberté, en plus de l’aspect festif, certains services ont été mis en place au profit des détenus. Il s’agit par exemple d’une assistance médicale, d’une consultation judiciaire, un système de parrainage pour les enfants en situation de détentions avec leurs mères.

Akim KY (Stagiaire)

Burkina 24

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