Burkina Faso : L’Etat doit près de 2 milliards F CFA aux établissements privés d’enseignement

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L’Union Nationale des Etablissements d’Enseignement Privés-Laïcs (UNEEP-L) s’indigne après plusieurs rendez-vous manqués avec l’Etat burkinabè sur le payement des frais de scolarité des élèves affectés dans lesdits établissements. Sur 1 977 555 000 francs CFA, l’Etat n’a versé que 101 440 000 francs CFA aux établissements privés. C’est le point fait par les responsables de l’UNEEP-L le jeudi 14 janvier 2021 à Ouagadougou.

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L’Union Nationale des Etablissements d’Enseignement Privés-Laïcs (UNEEP-L) est une structure faitière des établissements privés d’enseignement  laïcs du Burkina Faso. Regroupant 1200 membres, la structure rassemble les écoles du préscolaire, du primaire, du post-primaire, du secondaire général, technique et aussi du supérieur.

« Des difficultés de poursuivre les cours jusqu’à la fin de l’année scolaire »

Depuis l’année scolaire 2012-2013, en vertu d’une convention signée le 07 novembre 2012, l’Etat burkinabè affecte des élèves admis à l’entrée en 6è et l’entrée en seconde dans les établissements privés membres de l’UNEEP-L, a fait savoir le Dr Désiré Nakoulma, président de l’UNEEP-L. «Le nombre d’élèves affectés dans les établissements privés dont les dossiers ont été reçus par l’UNEEP-L à 38 536 dont 31 978 au post-primaire et 6 558 au secondaire, et le payement des frais de scolarité de ces élèves devrait se faire au plus tard le 30 mars 2020 », a-t-il détaillé.

Pour le président de l’UNEEP-L, pour le payement de cette dette, quatre rendez-vous manqués se sont succédés. Le dernier, selon le Dr Désiré Nakoulma, remonte au 31 décembre 2020 qui a vu le report du payement à une nouvelle année budgétaire. Suite aux multiples démarches entreprises auprès du Ministère de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales, il n’y a que 18 établissements sur 279 concernés qui ont reçu 101 440 000 francs CFA sur 1 977 555 000 francs CFA, selon Désiré Nakoulma.

Les responsables de l’UNEEP-L disent ne pas cautionner ces retards de payement qui affectent négativement le fonctionnement des établissements concernés. Pour Désiré Nakoulma, cet état de fait a engendré des difficultés de payement des enseignants et du personnel administratif, des difficultés de payement des frais de fonctionnement, et bien d’autres qui ont pour conséquences les conflits sociaux entre les promoteurs et leurs employés, chose qui joue sur la qualité des enseignements donnés dans ces établissements. Cela a ainsi créé « des difficultés de poursuivre les cours jusqu’à la fin de l’année scolaire », a confié Désiré Nakoulma.

… il s’agit bel et bien d’une dette

L’UNEEP dit interpeller d’urgence l’Etat burkinabè afin qu’il puisse corriger les retards et reconsidérer la qualification de ces frais de scolarité qui sont aujourd’hui traités comme subvention alors qu’il s’agit bel et bien d’une dette.  A l’endroit de ces militants, la structure n’attend aucune action à titre individuel qui pourrait nuire aux élèves mais les instruit de rester à l’écoute pour des actions collectives au cas où l’Etat ne donnera pas une suite à leur interpellation.

Aim KY (Stagiaire)

Burkina 24

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