Lutte contre la déforestation : Le bosquet du groupement « tis la viim » de Zano menacé

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Le groupement « tis la viim », ‘’les arbres c’est la vie’’, dans la région du Centre-Est, plus précisément à Zano, contribue depuis plusieurs années, au reboisement à travers  son bosquet, d’une superficie d’environ 52 hectares. Cependant, il  rencontre aujourd’hui d’énormes  difficultés liées  à  l’action anthropique.

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Situé à 7 km de la ville de Tenkodogo, c’est dans le village de Zano que se trouve le bosquet du groupement « tis la viim », qui veut dire ‘’les arbres c’est la vie’’.

Ce bosquet, d’une superficie d’environ 52 hectares, a été financé par l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO). Il regorge des plantes telles que  le milina, l’eucalyptus et des plantes traditionnelles.

Le chef du village de Zano sollicite le soutien des autorités pour sauver le bosquet

Reçu par le chef du village de Zano en cette matinée du vendredi 22 janvier 2021 à son domicile, il nous confie : « c’est sous la révolution que nous avions eu la propriété du terrain. A  cette époque, nous avions planté des arbres et nous avions fait appel  au maire de la commune pour s’occuper de  sa gestion. Aujourd’hui, les arbres sont en train de mourir ».

Toutefois, a-t-il précisé, au regard  de l’action anthropique sur le bosquet, la mairie a décidé d’entamer des démarches  auprès de l’autorité compétente pour que ledit bosquet puisse être légalement à leur possession. Toute chose, selon le sexagénaire, qui leur permettra de soutenir les infrastructures publiques existantes.

Appel à l’aide

A l’en croire, les raisons qui expliquent l’action humaine sur le bosquet sont, entre autres, liées à la construction, à la cuisine, à la fabrication de produits traditionnels. « Aujourd’hui, nous pensons que si les agents des eaux et forêts s’impliquent, cela permettra d’endiguer le phénomène », a-t-il indiqué.

Et le chef d’ajouter qu’à Zano, la centrale solaire a occupé un espace d’environ 56 hectares et la SOFITEX, 17 hectares. Ce qui signifie, à son avis,  que le village ne dispose  plus suffisamment de terre.

« Si nous laissons détruire le bosquet, nous serons un jour dans le besoin », a-t-il laissé entendre. Pour ce faire, il lance un appel aux autorités du pays de leur venir en aide afin que leur bosquet soit un deuxième Parc Bangr-wéogo dans la commune.

Moumini GOUBA

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