Litige foncier à Balkuy : La SOCOGIB apporte sa version des faits

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La Société de Construction et de Gestion Immobilière (SOCOGIB) a apporté sa part de vérité dans le litige opposant ladite Société à une partie de la population de Balkuy, ce mardi 2 mars 2021. Cette mise au point s’est déroulée au cours d’une rencontre à Ouagadougou.

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Le samedi 27 février 2021, une partie de la population de Balkuy est sortie dénoncer une injustice faite à son égard par la Société de Construction et de Gestion Immobilière (SOCOGIB). En réponse à cette sortie, la société immobilière a tenu à clarifier la situation en apportant sa version des  faits, ce mardi 2 mars 2021.

Pour sa défense, le Directeur Général de la SOCOGIB, Abdoulaye Ouédraogo, a d’abord évoqué le fait que des dédommagements ont été déversés à la population malgré la non obligation  pour sa société. « Lorsque nous avons démarré en 2009, on s’est heurté à la population qui réclamait un dédommagement pour libérer les lieux. Chose qui n’est pas normale d’autant plus que ces terres sont de la propriété publique et nous avons eu l’autorisation d’exploitation. Nous l’avons accepté et versé pour préserver les rapports sociaux », a-t-il détaillé.

Le directeur s’est aussi penché sur le fait que cette même sortie est contraire aux conventions multilatérales qui ont été établies entre la société et les plaignants, soit une partie de la population.

«  À la suite de l’insurrection de 2014, on a constaté que la population a revendu 50% des superficies de SATOM SA, qui aujourd’hui fait partie de la SOCOGIB. Pour qu’on puisse récupérer ces zones de nos souscripteurs, il a  fallu rétablir d’autres conventions pour dédommager les populations. A cet effet, 300 parcelles   leur seront remises y compris, les plaignants. Ces mêmes plaignants ont vendu 1 ha de leur soit disant propriétés. Aujourd’hui ils sortent pour réclamer cela » a-t-il expliqué.

Par ailleurs, Abdoulaye Ouédraogo a ajouté que la revendication ne concerne pas la population de Balkuy, mais,  une partie  de la population.  « Ce qui est sûr,  nous restons sereins car les dossiers sont instruits en justice et nous sommes confiants pour la suite », a-t-il ajouté.

En guise d’information, la SOCOGIB s’est vu attribuer l’exploitation des parcelles dans la zone par la Société Nationale d’Aménagement des Terrains Urbains (SONATUR) depuis 2003. Et plus tard, par convention, elle a rétrocédé ces terrains  faisant présentement, objet de tension, à la société immobilière SATMO. Aujourd’hui, celle-ci forme une même entité avec la SOCOGIB.

Abdoul Gani BARRY

Burkina 24

     

 

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