Journée Internationale de la Femme : Un panel sur et pour les femmes de média burkinabè

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La Ligue Islamique pour la Paix au Faso a organisé un panel au sujet des femmes journalistes, à l’occasion de la 164e Journée mondiale des droits la Femme. Les discussions ont tourné autour de conciliation entre la vie professionnelle et la vie de ménages. Cela s’est passé le 7 mars 2021 à Ouagadougou.

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Au Burkina Faso, il y a environ 500 divorces par an et pour l’année 2020, le pays en a comptés plus de 1400. Ces séparations sont liées à diverses causes parmi lesquelles le déséquilibre entre la vie professionnelle sur la vie de famille chez certains professionnels. Zeinabou Coulibaly, docteur et par ailleurs présidente du conseil des femmes du Burkina a cité les journalistes en exemple.  

Elle a fait comprendre que le journalisme est un style de métier qui exige une disponibilité permanente. « Ça demande beaucoup de déplacement, ça demande beaucoup d’imprévus », a-t-elle dit. A propos des dames journalistes, elle a fait savoir qu’en plus des charges professionnelles, elles doivent aussi trouver du temps pour gérer leurs ménages. Selon la doctoresse, cela représente un défi pour ces dernières.

C’est pourquoi la Ligue Islamique pour la Paix au Faso a invité des femmes journalistes à un panel, pour discuter sur l’équilibre entre leur vie domestique et la vie professionnelle.

Communiquer avec son conjoint

Zeynabou Coulibaly, à propos des solutions, au niveau de leur foyer, a cité le partage des tâches ménagères et l’éducation des enfants avec le conjoint, l’électrisation de leur cuisine et l’embauche d’aide-ménagers à leurs propres frais. « Ça vous permettra de gagner davantage de temps », leur a-t-elle dit.

La panéliste a ajouté que la femme journaliste doit communiquer avec son conjoint pour lui faire comprendre les contraintes liées à son travail.

Par rapport à leur vie professionnelle, la présidente du Conseil des femmes du Burkina a indiqué que la prise en compte du genre par les responsables de son service est la condition sine qua non pour soulager les dames journalistes.

« Si on sait que vous êtes une femme, on connait votre situation, vous avez par exemple des enfants en bas âge ou vous êtes enceintes, on ne va pas vous programmer  par exemple des à des reportages dans un lieu de conflit ou bien dans un lieu où il faut faire des acrobaties pour atteindre les lieux », a-t-elle expliqué. Cependant elle a notifié que cela ne revient pas non plus à mettre la journaliste au garage.

Des attestations ont été remises à des dames journalistes

Il faut noter que depuis 4 ans, la Ligue Islamique pour la Paix au Faso organise des rencontres annuelles du genre avec les femmes de presse, en rapport avec la célébration de la 8-Mars.

Cette année, des attestations ont été remises à des dames journalistes pour leur dévouement. Il s’agit de Sonia Kocty des radio et télé Wat FM et 3TV, Micheline Guigma de Burkina Info, Sandrine Zougouri de BF1 TV, Samira Guiré de la radio Oméga, Abzèta Kaboré de Savane média et Ruth Wini Ouattara de la Radio-Télévision du Burkina (RTB).

Josué TIENDREBEOGO (stagiaire)

Burkina 24

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