Réhabilitation du tronçon Kongoussi-Ouagadougou : Le ministre Bougouma satisfait de l’évolution des travaux

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Une délégation du ministère des Infrastructures et du désenclavement conduite par son premier responsable, Éric Bougouma, est allée constater de visu l’avancement des travaux de réhabilitation de la route nationale 22, Ouagadougou-Kongoussi. C’était le 15 mars 2021.

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C’est à pas de charge et sous un soleil de plomb de midi, que le ministre Bougouma et ses collaborateurs ont effectué leur « descente » sur le tronçon dont les travaux de bitumage ont été lancés le 3 mars 2020, par le Premier ministre, Marie Joseph Christophe Dabiré et confiés à l’entreprise Soroubat pour un coût de 10 milliards 575 millions de francs CFA. Ce, sur financement Banque ouest-africaine de développement et budget de l’État burkinabè qui contribue à hauteur de 5%. Dès la sortie de Ouagadougou, à l’entrée du quartier Kamboinsin en chantier, le ministre et sa suite observent, au même titre que le citoyen lambda, la règle de déviation suggérée aux usagers de la route par l’entreprise attributaire des travaux.

Une bonne partie du tronçon Kongoussi-Ouagadougou a fait peau neuve et est désormais bien carrossable

Ce, pour regagner le quartier sus-cité à partir du barrage situé à son entrée. Après quoi, le tronçon long de 108 km, est parcouru dans sa majeure partie, notamment sur 77 km, c’est-à-dire jusqu’aux encablures de la ville de Kongoussi. Effectuée en présence des premiers responsables de Soroubat et de la mission de contrôle, la visite des travaux a été par moments, marquée d’escales notamment au petit séminaire de Pabré, au Prytanée militaire du Kadiogo (PMK) et à des endroits stratégiques du tronçon dont les travaux ont été salués par le ministre des Infrastructures et du désenclavement, Éric Bougouma.

Ici à l’entrée de Kongoussi, avec cette machine appelée finisseuse, les ouvriers réalisent l’étape de l’enrobé. En attendant le passage des compacteurs

Cette visite a permis au ministre de s’assurer de la qualité des ouvrages réalisés. « Comme nous l’avions annoncé lors du lancement des travaux, c’est bien du BB (béton bitumineux) qui est mis en œuvre avec des engins de pointe qui fonctionnent au laser avec une grande efficacité qu’il nous a été donné de constater », a affirmé le ministre bulldozer national. Avant d’ajouter : « Le gabarit de la route répond également aux normes fixées dès le départ, à savoir 7 mètres en rase campagne avec des accotements de 1,5 mètre en monocouche ».

Le ministre Bougouma en mode esprit géométrique

À noter que sur ce point, pour avoir le cœur net, le ministre Bougouma a pris le soin, à l’entrée de la commune de Dapélogo où la voie est déjà revêtue en BB, de mesurer, en mode géomètre, les dimensions de la route. Au terme de la visite, le ministre a laissé entendre ceci : « Aujourd’hui, malgré les difficultés de départ, les travaux de revêtement sont en cours sur près de 60 km ; les travaux de recyclage ont atteint la section urbaine de la route, donc nous sommes tout près de Ouagadougou, avec un taux global d’exécution estimé à plus de 52% ».

Le ministre des Infrastructures et du désenclavement, Éric Bougouma, en mode géomètre, sur le pont situé à l’entrée de la commune de Dapélogo

D’où sa satisfaction : « C’est une grande satisfaction que j’éprouve parce que le début a été très difficile ». « Dès le lancement des travaux le 3 mars, il y a eu la pandémie du Covid-19 qui s’est installée et a rendu quelque peu pénible le démarrage des travaux avec son corollaire de mesures restrictives », a-t-il soutenu.

A noter que des recommandations ont été formulées à l’entreprise Soroubat, notamment le renforcement de son personnel pour accélérer le rythme d’exécution des travaux dont la qualité a été certifiée par la mission de contrôle (Africa Engeniering) et les services techniques du département des Infrastructures et du désenclavement, de l’avisdu premier responsable dudit département. « Pour l’entrée de la ville de Ouagadougou où nous sommes, nous sommes en train de proposer une amélioration significative pour passer en 2×2 voies, la circulation y étant de plus en plus dense », a révélé le ministre avant de marteler ceci : « Si nous n’améliorons pas notre projet, nous risquons d’être confrontés à une saturation très rapidement ». Conséquence : le délai initialement prévu de 10 mois, connaîtra un réaménagement.

Adama KABORE

(Correspondance particulière)

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