Autoroute de Contournement : « Ça sera l’une des meilleures routes du Burkina Faso » (Mahamadou Bonkoungou)  

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Le ministère des infrastructures a effectué une visite du chantier de l’autoroute de contournement de la ville de Ouagadougou ce mardi 30 mars 2021. Accompagné du bureau d’étude GTAH et de l’entreprise EBOMAF, le ministre Eric Bougouma est allé s’imprégner de l’état d’avancement des travaux du « plus grand» en matière de route jamais réalisé au Burkina.

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Longue de 125 kilomètres, l’autoroute de contournement de la ville de Ouagadougou est un projet qui vise à désengorger les artères principales de la capitale afin de répondre à « l’éternelle problématique » de la mobilité et de la fluidité du trafic. Un autre objectif poursuivi est également la sécurité des usagers de la route et des riverains.

Lancé en octobre 2018, ledit projet a un coût global de 181 milliards FCFA pour une durée d’exécution de 36 mois hors saison de pluie. A noter que ce projet s’exécute à travers un partenariat public privé avec le Groupe EBOMAF.

27 mois après le lancement des travaux, le ministre des infrastructures, Eric Bougouma est allé constater le niveau d’évolution des travaux sur ce qu’il appelle « le plus grand» chantier du Burkina Faso en matière d’infrastructure routière. Sur l’état d’avancement des travaux, il a indiqué que le taux d’exécution est satisfaisant. « C’est un projet qui s’exécute très bien. Selon le point qui nous a été fait en tenant compte de l’ensemble des constatations techniques, nous sommes à environ 70% de taux d’exécution», a-t-il dit.

Sur le reste du trajet, la mise en place des ponts et des dalots a été constatée

Un projet complexe

Pour lui, l’autoroute de contournement est « un projet très structurant et cher au président du Faso » et il permet au « schéma directeur d’aménagement du grand Ouaga de prendre corps et d’être une réalité ».  Après avoir fait le tour d’une grande partie du chantier, Eric Bougouma a souligné que bon nombre de réalisations avancent bien. « Nous avons constaté que les travaux de terrassement avancent bien. Aussi, le bitume est posé entre la RN22 (route de Kongoussi) et la RN5 (route de Pô) », a-t-il laissé entendre.  Sur le reste du trajet, la mise en place des ponts et des dalots a été constatée.

Sur le projet lui-même, le ministre a souligné qu’il est « complexe ». Pour justifier ses propos, le ministre a expliqué que la satisfaction des personnes affectées par le projet « a été souvent un blocage ».  Une affirmation appuyée par le PDG du groupe EBOMAF qui a tenu à apporter des éclaircissements. « Je voudrais attirer l’attention des personnes affectées par le projet que EBOMAF exécute les travaux en tant qu’exécutant. C’est l’État  qui est le maitre d’ouvrage et s’il y a des assignations et des problèmes à régler, c’est à l’État qu’ils devraient s’adresser », a dit Mahamadou Bonkoungou.

A l’écouter, il existe un comité interministériel qui gère les questions liées aux personnes affectées par le projet. C’est donc ledit comité qui ordonne les payements, les dédommagements et les démolitions entrant dans le cadre de la réalisation du projet. Ce sont alors les ordres venant de l’État que la société exécute. « Leur interlocuteur direct est l’Etat et non EBOMAF », a lancé le PDG du groupe EBOMAF. Du reste, il rassure sur la qualité de l’infrastructure qui sera livrée car pour lui, « ça sera l’une des meilleures routes du Burkina Faso ».

Des ajustements ont été apportés au projet. Et ce, dans le but de l’améliorer ou de l’adapter dans certains cas. Du côté du bureau d’étude GTAH, chargé du contrôle, les délais seront respectés si la dynamique continue ainsi.

Basile SAMA

Burkina 24

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Un commentaire

  1. Le seule véritable opérateur économique du Burkina, le reste ne sont que des pillards et des trafiquants….

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