Burkina Faso : Le PAREN s’engage à soutenir le processus de réconciliation nationale

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Face à la presse ce jeudi 8 avril 2021, les membres du comité de réorganisation du Parti de la renaissance nationale (PAREN) se sont prononcés sur les questions de la réconciliation nationale, de l’éducation nationale et celle du changement climatique.

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Le Parti de la renaissance nationale (PAREN) adhère à la réconciliation nationale. « Le PAREN a la conscience tranquille pour s’engager dans un processus de réconciliation nationale. Ses responsables font partie des Burkinabè les plus légitimes pour soutenir un tel processus », a déclaré Abdoul Karim Sango, président du comité de réorganisation du parti.

Cependant, le parti souhaite que le processus se tienne sur le principe vérité, justice et réconciliation selon la nature de chaque dossier. « Au regard du contexte assez particulier, où c’est plutôt la haine politique entre des acteurs politiques qui a alimenté le processus de division au peuple, il soit préservé prioritairement et principalement les intérêts des familles des victimes des différents crimes », a déclaré Karim Sango.

Aussi, Abdoul Karim Sango  a appelé à l’accélération du jugement des « dossiers emblématiques » des crimes de sang en cours de procédure. « Ces procès, loin d’humilier les auteurs et complices de ces crimes, doivent avoir une vertu pédagogique pour rebâtir notre nation sur des valeurs sûres », a-t-il poursuivi.

Le parti de Laurent Bado a, à la même occasion invité le président du Faso à user de ses prérogatives constitutionnelles en matière de droit de grâce ou d’amnistie, « et si nécessaire au service de la réconciliation nationale« .

Sur la question de l’éducation nationale, le parti exhorte le peuple burkinabè à se surpasser afin de sauver le système éducatif qui « souffre déjà de beaucoup de maux« . « L’éducation ne saurait être un sujet de politique politicienne, sauf à faire preuve d’une inconscience maladive », a lancé Karim Sango.

Il a ainsi convié les éducateurs à s’assurer des réformes entreprises pour l’intérêt des apprenants. « Ce qui doit nous préoccuper aujourd’hui, c’est la qualité de la formation donnée aux apprenants, et les possibilités de celle-ci en termes d’accès à l’emploi », a-t-il soutenu.

Pour le troisième point qui concerne le changement climatique, le PAREN appelle les Burkinabè à une prise de conscience plus aiguë des enjeux du changement climatique en changeant de comportement. « Nous devons cesser de considérer qu’il s’agit d’une question des Blancs. Nos paysans en souffrent déjà et cela se ressent dans les productions agricoles », a-t-il conclu.

Willy SAGBE

Burkina 24

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