Télécommunications au Burkina Faso : Le SYNATEL tient sont 19e congrès à Ouagadougou

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Ce jeudi 8 avril 2021, a eu lieu l’ouverture officielle du XIXème congrès du Syndicat National des Télécommunications (SYNATEL) à Ouagadougou. Ce congrès se tient du 8 au 10 avril 2021 sous le thème : « Le SYNATEL face aux bouleversements du secteur de l’économie numérique dans un contexte de dégradation du dialogue social et de remise en cause des libertés : enjeux, défis, bilan et perspectives en vue du repositionnent et du renforcement de notre organisation ».

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Selon le secrétaire général du SYNATEL, Souleymane So, « le gouvernement exploite le contexte de la pandémie (COVID-19) pour faire reculer les libertés démocratiques », d’où la justification du thème de leur congrès.

Pour atteindre les objectifs souhaités, le congrès entend dégager des plateformes revendicatives, des recommandations et prendre des résolutions. « Certainement à travers ces plateformes qui vont être dégagées, le bureau national qui va être mis en place va s’atteler à des négociations. Et ça peut conduire à de grandes luttes », a affirmé Souleymane So. Il s’est également prononcé sur le changement de nom d’ONATEL en Moov Africa Burkina Faso.

« Le fait de refuser de dialoguer  est une atteinte à la liberté syndicale » 

« Ce changement a du positif. Du fait d’être maintenant dans un grand groupe où on parle le même langage, ça peut avoir d’autres conséquences que nous ne connaissons pas (…). Mais à partir d’un certain moment où vous cédez votre pouvoir à quelqu’un, vous n’allez plus avoir vos yeux que pour pleurer. Les travailleurs ne sont que des victimes. Nous, on observe. On n’est même pas impliqué dans ce changement », a-t-il regretté.

Pour terminer, il a été question pour le syndicat de souligner que des analyses seront portées sur les conséquences des mutations sur le travail pour en dégager des pistes de solutions. « L’analyse doit porter sur les crises sociales qu’on connait, la rupture du dialogue et le refus du dialogue du gouvernement. Le fait de refuser de dialoguer est une atteinte à la liberté syndicale ; parce que c’est le dialogue, la négociation qui sont reconnus comme instruments pour le syndicat avec la direction des entreprises et avec le gouvernement », a conclu Souleymane So.

Deborah BENAO (stagiaire)

Burkina24

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