Tchad : Le Conseil Militaire de Transition divise l’armée

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Le Général Idriss Abdéramane Dicko à la tête de plusieurs officiers de l’armée tchadienne refusent de reconnaître l’autorité du Conseil Militaire de Transition, présidé par Mahamat Idriss Déby, le nouvel homme fort du Tchad après le décès de son père Idriss Déby Itno.

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La période d’incertitude déclenchée par la mort du Maréchal-Président Idriss Déby Itno, se confirme un peu plus au Tchad. En effet, une importante frange de l’armée avec à sa tête le Général Idriss Abdéramane Dicko conduisant plusieurs officiers de l’armée tchadienne ont marqué leur désaccord vis-à-vis de la reconnaissance de l’autorité du Conseil Militaire de Transition. La pierre d’achoppement porte sur le choix de Mahamat Idriss Deby au lendemain de la mort de son père. La dissidence au sein de l’armée tchadienne refuse catégoriquement de légitimer cette prise de pouvoir de Déby fils.

« Nous avons dit non à cette décision prise dans la précipitation sans consultation populaire, parce que le peuple a dit non! (…) Nous disons à nos frères d’armes qui font partie de ce Comité Militaire de Transition de revenir à la raison et d’écouter les cris du peuple tchadien« , a déclaré le Général Idriss Abdéramane Dicko dans une interview accordée à Africanews.

Selon certains militaires, le Général Mahamat Idriss Déby, chef de la garde présidentielle, ne serait pas suffisamment expérimenté.

Pour le Général Idriss Dicko, « le peuple a dit non au sixième mandat, non au système, non à la mauvaise gouvernance! Aujourd’hui le maréchal est décédé, mais maintenant la nouvelle équipe a intérêt à écouter le peuple. Dans le cas contraire, nous allons avoir les mêmes problèmes, qui seront difficiles à gérer », a-t-il fait savoir avant de poursuivre : « Le général Mahamat Idriss Déby a intérêt à écouter l’opposition démocratique et la société civile. Parce que s’ils disent non à ce coup d’État perpétré par ce petit groupe amical, il a intérêt à les écouter. Dans le cas contraire, s’il évolue dans le cas contraire, s’il évolue dans le sens actuel, il va avoir des problèmes. Il ne pourra pas assurer les conséquences qui en découleront. Le pays appartient à tout le monde. Tout le monde a le droit d’être consulté ».

Alors qu’une scission de l’armée est en perspective, les rebelles du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT) continuent leur progression sur la capitale N’Djamena.

Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU

Burkina24

Source : Africanews

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