Burkina Faso : Jean-François Dabiré propose une réforme du système d’évaluation au Bac

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Un des lecteurs de Burkina24, dans un commentaire en réaction à un article de Burkina24 sur la grève des élèves sur les réformes de l’éducation, dont l’organisation du baccalauréat, propose une réforme du système d’évaluation scolaire. Jean-François Dabiré, depuis l’Australie, estime que la délivrance du baccalauréat à un élève en Terminale doit aussi tenir compte de ses notes antérieures obtenues en classe, en plus de celles de l’examen final. Lisez donc et donnez votre point de vue.

 « A mon humble avis, c’est tout le système français d’évaluation des élèves qui est caduque et inefficace, il faut songer à l’abandonner et copier chez les anglophones où on n’attribue pas une note de 8/20, 10/20 ou 15/20 à un élève mais plutôt une note À, B, C ou D qui représente une fourchette de notes.  N’ayons pas honte de copier ce qui est bon.

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En plus de cela, les évaluations des examens comme au moins le baccalauréat doivent prendre en compte les notes de l’élève depuis la classe de la seconde jusqu’en terminale. Ces notes vont représenter un certain pourcentage de la note finale et les notes des épreuves du bac, l’autre pourcentage.

En effet, cela permet d’apprécier un peu plus justement l’élève plutôt que les seules notes de l’examen.

De ce fait,  un élève qui est constamment bon de la seconde  en terminale a peu de chances d’échouer au BAC même  s’il rencontre des difficultés à  l’examen final.

De la même manière,  un élève qui est médiocre de la 2nde à la terminale a peu de chance de réussir au BAC, même s’il bénéficie d’une aide particulière à l’examen terminal comme la fraude par exemple ».

Et ils nous a ensuite partagé ce qui suit :

« Ici par exemple, à partir de la classe de 1ère, les élèves sont déjà orientés par rapport à ce qu’ils aimeraient faire dans leur vie professionnelle. Les élèves qui n’ont pas envie de faire des études universitaires ou qui n’ont pas le niveau pour ces études sont orientés dans des filières pratiques de leur choix telles que la menuiserie, la soudure, la plomberie, l’électricité et autres.

Dès lors les classes sont séparées et ces élèves professionnels  sont dispensés d’un certain nombre de cours jugés inutiles pour eux. Ils font des cours communs et des cours spécifiques. Et pendant les cours spécifiques, celui qui n’est pas concerné ne participe pas. Ils ne sont pas notés pour ça.

 En terminale, ces élèves ne passent pas le  baccalauréat mais un certificat d’aptitude qui leur permet de poursuivre leur apprentissage dans des écoles supérieures professionnelles qu’on appelle TAFE ici. Là-bas, ils obtiennent en 2 ou 3 ans selon, ce qu’ils appellent un diploma ou un autre certificat, c’est selon et tout de suite, ils s’insèrent dans la vie professionnelle.

Ceux qui veulent faire des études universitaires sont eux-mêmes divisés selon la filière qui veulent étudier à l’université.

L’ensemble des matières de la classe sont ainsi divisées en petits groupes de matières et chaque élève en fonction de ce qu’il veut faire à l’université, va devoir choisir 3 ou 4 groupes de matières.

Les autres matières ne le concernent pas. Vous verrez par exemple que dans la même classe de terminale D  par exemple, il y a des élèves qui ne feront pas mathématique, ou physique ou chimie par exemple. D’autres dans la même classe ne feront pas biologie  ou sociologie ou sciences de la santé par exemple. Les matières comme la philo, l’histoire- géographie ne sont même pas dans leur programme.

Cela fait que le volume des matières à étudier par les élèves est bien réduit et bien adapté à chacun selon son choix d’études universitaires.

Du coup cela augmente la chance de réussite de chaque élève et je vous assure que le plus souvent, le taux de réussite dans les différents établissements est compris entre 80 et 100% et les élèves réussissent aussi mieux leurs études universitaires parce que déjà bien préparés« .

Jean-François Dabiré


Le lien de son commentaire sur Burkina24

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