Lutte traditionnelle : Rihanata Diallo et Eloi Zerbo règnent sur les arènes en 2021

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Le championnat national de lutte a rendu son verdict le dimanche 02 mai 2021 à la place de la Nation de Ouagadougou. Après 197 combats Eloi Zerbo, chez les hommes, et Rihanata Diallo, chez les dames, ont remporté le titre de roi et de reine de l’arène.

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Rihanata Diallo (ceinture rouge) n’a pas eu du mal face à son adversaire

Après près de 197 combats, la compétition la plus attendue opposait Drissa Zon à Eloi Zerbo. Les deux hommes les plus forts du Burkina, pour ce qui concerne la lutte traditionnelle. Aucun des deux n’a vu son dos mordre la poussière en deux jours de combat. Champions dans leur catégorie respective, l’un d’entre eux allait forcément connaître la défaite. En face Drissa Zon, 88kg. Ses victoires, il le doit à ses qualités techniques qui l’amènent à expédier très vite ses adversaires, d’où son surnom « Le technicien ».

Le tenant du titre, Eloi Zerbo 100 kg, se distingue par sa puissance mais aussi par sa patience à rechercher la faille dans le jeu de son adversaire. Le suspense se ressentait avant le coup d’envoi alors que les griots redoublaient d’ardeur. Les deux athlètes montent dans l’arène, se jugent, tournent sur eux-mêmes, s’accrochent puis, sur une contre-attaque de Drissa Zon, Eloi Zerbo esquive avant de saisir son adversaire au dos. Le reste est facile pour Eloi Zerbo qui remporte son quatrième titre de suite de roi de l’arène sous les applaudissements du public. Pas de surprise donc.

« Je m’entraîne avec les hommes »

« Drissa Zon est un grand lutteur, un grand technicien. Donc, j’avais un peu peur. Mais moi je fais 100 kg et lui il pèse 88 kg. Cela a fait la différence. C’est le travail qui a payé sinon, nous nous connaissons très bien », explique Zerbo.

Chez les dames, Rihanata Diallo du Nayala, élève en classe de troisième a confirmé sa domination face à la policière Emilie Tassembédo du Kadiogo pour remporter son titre de la reine des arènes. Bien avant, les deux s’étaient affrontées dans la finale de la catégorie des +65 kg. « Je me suis battue. Je m’entraîne avec les hommes. C’est ce qui fait ma force. Je savais que j’allais gagner. Ce n’est pas parce qu’elle est policière qu’elle pouvait me battre », affirme Rihanata Diallo. Avec son prix, un million de  F CFA, elle promet aider son père à acheter du matériel agricole.

« C’est un sport qui exprime notre patriotisme »

Avant ces deux superbes finales, sept autres se sont disputées. Théodore Konané (Mouhoun) est champion chez les +66 kg devant Bérenger Toni (Nayala). Le titre de champion revient à Esaie Badoma (Sanguié) devant Gaston Boléané (Kadiogo) dans la catégorie des 76 kg. Drissa Zon (Houet) est champion dans la catégorie des +86kg devant Timothée Toé (Kadiogo) alors que Eloi Zerbo (100) kg a battu Jon Franck Folané (Kadiogo).

Chez les dames (65 kg), Mariam Siabi (Mouhoun) est sortie victorieuse devant Edwige Bonané (Nayala) alors que Josine Nabi (Boukiemdé) chez les 60 kg est championne devant Lydie Koyaré (Nayala). Cette finale a été parrainée par le président de l’Assemblée nationale Alassane Bala Sakandé. « C’est un sport qui exprime notre patriotisme », a confié le représentant du parrain le député Abdoulaye Mossé. Il promet une implication de l’Assemblée nationale pour mieux promouvoir ce sport  « non importé ».

Le ministre des sports et des loisirs Dominique André Nana constate qu’il y a un besoin adéquat d’infrastructures sportives puisque la compétition s’est déroulée à la place de la nation. Ce championnat s’est déroulé dans un contexte lié au Covid-19. Pour le président de la fédération burkinabè de lutte Pierre Badiel,  cette compétition a permis de révéler les meilleurs lutteurs.

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