Burkina Faso : L’Union européenne rencontre des jeunes venus des 13 régions

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L’Union Européenne, en partenariat avec le Conseil National de la Jeunesse (CNJ) et le Projet Voix des Jeunes du Sahel, a organisé un atelier national de consultation de la jeunesse ce jeudi 6 mai 2021 à Ouagadougou. L’activité s’inscrit dans la logique de la programmation de l’assistance financière de l’Union Européenne pour l’année 2021-2027.

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L’ambassadeur de l’Union Européenne, Wolfram Vetter, a rencontré les jeunes venus des 13 régions du Burkina Faso afin de s’enquérir de leurs préoccupations quotidiennes. C’est un rendez-vous avec la jeunesse pour, non seulement les écouter mais aussi prendre des décisions importantes qui iront dans le sens de ces préoccupations.

Ce cadre d’échange avec les jeunes constitue la consultation la plus importante, selon l’ambassadeur de l’Union Européenne, Wolfram Vetter. « Les jeunes constituent la plus grande partie de la population en quantité, mais aussi en qualité », a-t-il rappelé. Il a ajouté que ces derniers constituent l’avenir du Burkina Faso.

Dans un contexte de crise sécuritaire que connait le Burkina Faso, l’Union européenne entend apporter sa contribution en soutenant les jeunes. Pour l’ambassadeur, « les jeunes ont une responsabilité politique, sociale et économique », et si toutes ces trois conditions sont réunies pour eux, le Burkina Faso pourra retrouver la stabilité et la paix d’antan.

« Une démarche extraordinaire » saluée par la haute représentation de la jeunesse

Impliquer les jeunes à rechercher les solutions avec eux constitue une démarche salutaire et qui donne un grain d’espoir à la jeunesse, selon le président du Conseil National de la Jeunesse (CNJ), Moumouni Dialla, pour qui, « si on continue de faire les projets au nom des jeunes, pour les jeunes, sans les jeunes, cela va créer des frustrations ».

Il ajouté que la démarche de l’ambassadeur est « extraordinaire et particulière ». C’est une démarche qui permettra aux projets des jeunes d’avoir un « impact considérable » sur le terrain.

A l’entendre, cet atelier constitue un cadre d’échanges et de dialogue qui va permettre de décliner et de savoir quels sont les besoins exacts des jeunes pour que cela soit pris en compte dans la programmation. De nombreux sujets seront mis sur la table de discussion lors de cet atelier. « Le problème majeur de la jeunesse passe par la formation professionnelle, l’emploi, l’entrepreneuriat, l’engagement citoyen, la cohésion sociale et la paix », a précisé Moumouni Dialla.

En rappel, le projet « la voix des jeunes du sahel » est un projet financé en 2016 par l’Union européenne et mis en œuvre dans les cinq pays du G5 Sahel. Il vise à créer des mécanismes de dialogue entre jeunes et autorités. Trois sentiers prioritaires ont été explorés au Burkina Faso dans le cadre de ce projet. Il s’agit de l’éducation-formation professionnelle, des opportunités économiques et la participation citoyenne.

Sanata GANSAGNE 

Burkina 24

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