Environnement : Comment rendre les intrants et les matériels agricoles accessibles aux petits producteurs d’Afrique ?

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La Société des Sciences du Sol du Burkina Faso (SSSBF), l’Académie nationale des sciences, des arts et des lettres du Burkina Faso (ANSAL BF) et le Comité permanent Inter-Etat de Lutte contre la Sècheresse dans le Sahel (CILSS) ont organisé la 3e édition du symposium Scientifique International sur la gestion durable des terres. La cérémonie d’ouverture de la troisième (3e) édition a eu lieu ce lundi 17 mai 2021 à Ouagadougou. 

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Du 17 au 21 mai 2021, des scientifiques venant d’horizons divers vont mener des réflexions autour du thème : « accès aux intrants, innovants et matériels agricoles pour une gestion durable des terres : quels défis pour les petits producteurs d’Afrique ? ».

Selon Martin Kientega, président du comité national d’organisation du symposium, le choix de ce thème est important parce que «la terre nous permet de produire ce que nous consommons chaque jour et si elle se dégrade, il y a nécessairement un impact que nous allons ressentir sur notre alimentation ».

A l’heure actuelle en Afrique subsaharienne et au Burkina en particulier, les terres se dégradent à une ‘’très grande’’ vitesse. Et pour Martin Kientega, si rien n’est fait, il ne serait plus possible d’assurer la production agricole et bien entendu la sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Ce symposium est une occasion pour les organisateurs d’interpeler les décideurs politiques et des acteurs du monde rural qu’il est temps d’agir et de freiner la dégradation des terres dans notre pays.

Ainsi l’Etat burkinabè a pris l’engagement en 2017 de restaurer d’ici à 2030, environ 5 millions d’hectares de terres dégradées et empêcher la dégradation de nouvelles terres. Mais la situation actuelle est alarmante au Burkina Faso. Près de 06 millions d’hectares de terres sont dégradés et ce n’est que 30 000 hectares de terres qui peuvent être récupérés chaque année, selon des chiffres émanant du ministre de l’agriculture.

 De l’avis de Salifou Ouédraogo, « il faut aller à grande échelle dans la récupération des terres pour inverser la tendance ». Pour le ministre, ce symposium est un cadre de discussion pour voir dans quelle mesure ‘’on peut aller rapidement’’.

Pour l’ex-secrétaire général du ministère de l’environnement, de l’économie verte et changement climatique Sibidou Sina, représentant des parrains, « il faut baser la réflexion sur les acquis scientifiques, l’urbanisation et la pression foncière pour préserver la santé des sols ».

Au programme de ce symposium, les visiteurs auront droit à de nombreuses expositions dans les locaux de l’université virtuelle du Burkina. Selon le président du comité national d’organisation, ‘’les chercheurs du Burkina ont pu mettre au point des réalisations comme des documents, des équipements agricoles, des engins organiques qui seront présentées aux visiteurs’’.

Sanata GANSAGNE

Burkina 24

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