Plan national du développement sanitaire 2021-2030 : Les acteurs se réunissent pour son adoption

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Le Directeur général de l’offre de soins Docteur Salif Sankara a procédé à l’ouverture officielle de l’atelier de validation du Plan national sanitaire 2021-2023 le lundi 17 mai 2021 à Bobo-Dioulasso. Ce nouveau plan prendra en compte la gestion du covid-19 et une stratégie de prévention et de prise en charge des épidémies.

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Apres le référentiel des dix dernières années, le Ministère de la santé veut doter le Burkina Faso d’un Plan national du développement sanitaire qui couvrira la période de 2021-2030. C’est ainsi que l’ensemble des acteurs se sont réunis à Bobo-Dioulasso pour synthétiser, amender et finaliser les contributions et les observations faites en amont par les acteurs clés du système de santé.

« A travers ce cadre, les acteurs vont définir les priorités qui devront ressortir dans notre référentiel de développement sanitaire et assurer leurs engagements respectifs à accompagner le processus d’élaboration du plan ainsi que sa mise en œuvre. », explique le Directeur général de l’offre de soins au Burkina, Docteur Salif Sankara.

A l’issue de cet atelier de cinq jours, le ministère pourra passer aux prochaines étapes du processus notamment la formulation du cadre stratégique de la mise en œuvre et du suivi-évaluation du plan.

Un plan qui évolue

Pour la Directrice générale des études des statistiques sectorielles du ministère de la santé, Docteur Estelle Dembélé/ Dabiré, ce travail s’avère déterminant pour l’adoption de la politique sanitaire de notre pays. « C’est à partir de là que nous allons définir les priorités pour les dix prochaines années. On n’a pas encore établi un consensus. Mais nous savons que ça va tourner autour des infrastructures sanitaires, de l’organisation de l’offre de soins, de la bonne collaboration avec l’ensemble des acteurs afin qu’on ait une mise en œuvre riche et réussie des actions sanitaires », dit-elle.

Le plan sanitaire, selon Estelle Dembélé, sera inclusif pour prendre en compte certains groupes de la population comme les femmes, les enfants, les personnes déplacées internes et les personnes âgées. Aussi, l’adoption du plan sanitaire utilise une stratégie évolutive qui prend en compte le contexte du pays.  « Si l’atelier s’était tenu à deux ans de cela, on ne parlerait pas de covid-19. Actuellement, on n’a pas le choix. On a déjà fait un petit bilan de deux années sur la maladie à coronavirus», illustre-t-elle.  

Pour elle, le plan recherche aussi des solutions pour une meilleure préparation à la riposte contre d’autres types de maladies qui peuvent s’apparenter au coronavirus. «Il y a des épidémies qui peuvent venir, d’autres types de catastrophe. Le plan doit aussi prévoir comment il faut mieux se préparer pour faire face à ces épidémies et catastrophes », ajoute-t-elle.

Le processus de l’établissement en cours avait rencontré des difficultés financières que les acteurs ont finalement pu résoudre. Certains Partenaires techniques et financiers comme Expertise France et l’OMS participent à cet atelier.

Aminata SANOU

Correspondante de Burkina 24 à Bobo-Dioulasso

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