Santé au Burkina Faso : En route pour le forum international Génération Égalité à Paris

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 L’ouverture du webinaire sur les droits sexuels et reproductifs des femmes et des filles a eu lieu ce mardi 18 mai 2021 au sein du ministère de la santé.  La tenue de ce rendez-vous entre dans le cadre de la préparation du Forum Généralité Égalité qui se tiendra à Paris du 30 juin au 02 juillet 2021.

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 Seul pays d’Afrique noir francophone à avoir été retenu dans l’une des coalitions d’action lors  du  Forum Génération Égalité qui se tiendra à Paris le 30 juin au 02 juillet 2021, le Burkina Faso a été récompensé pour son engagement dans la lutte pour la défense des causes de la femme et de la jeune fille. Pour le ministre de la santé, le Pr Charlemagne Ouédraogo, des acquis ont été engrangés dans le cadre de cette lutte.

 « Au Burkina, il y a de grandes avancées comparativement à beaucoup de pays et c’est ce qui a permis au Burkina d’être choisi pour montrer l’exemple au monde entier. Cela pour dire qu’au Burkina, depuis les temps anciens, de gros efforts sont faits pour défendre les droits de la femme et de la jeune fille », a-t-il laissé entendre. Une situation qui a conduit le Burkina à être porteur de « voix des femmes et des jeunes filles d’Afrique Francophone », selon les propos de l’épouse du Chef de l’Etat, Sika Kaboré.

La rencontre virtuelle du jour avait donc pour objectif de finaliser les derniers réglages pour le forum. Elle s’est tenue sous le thème : « A un mois du forum Génération Égalité, quels défis au Burkina Faso ». Une manière qui doit permettre d’échanger sur la participation du Burkina Faso avant ce grand rassemblement, d’échanger et partager les acquis et expériences afin de bâtir des engagements impactant lors du forum en vue d’accélérer les promesses en matière d’égalité entre les femmes et les hommes.

Cependant, des défis restent à relever. Et ce, malgré les efforts consentis. En effet, le taux de prévalence du mariage d’enfants était de 52% en 2015. Pour la même année, 51,3% des femmes de 20-24 ans étaient rentrées en union avant l’âge de 18 ans. Une année auparavant, 67,6% des filles et femmes de 15 à 49 ans ont été victimes de mutilations génitales féminines. Et durant l’année scolaire 2020-2021, 1025 cas de grossesses ont été dénombrés dans la région du Centre-ouest.

Une situation jugée « alarmante » par le ministre qui appelle à redoubler d’efforts. Pour le Pr Charlemagne Ouédraogo, « ce n’est pas seulement prendre des contraceptifs, aller déposer à la maison ou dans un établissement. Cela va au-delà. C’est tout une éducation qui se prépare et souvent c’est un sujet tabou dans les familles et les jeunes filles sont obligées d’apprendre dehors et c’est ce qui peut justifier que les parents sont surpris de voir leurs jeunes filles enceintes et souvent à quatre mois sans que la famille ne sache ».

Debora DARGA (stagiaire)

Burkina 24

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