Sécurité au Burkina : Une OSC demande de faire appel à Auguste Denise Barry et Gilbert Diendéré

Le mouvement « On n’en peut plus » est le nouveau-né de la famille des organisations de la société civile (OSC). Les premiers responsables de l’organisation ont expliqué que la situation sécuritaire délétère au Burkina Faso les a conduits à mettre en place cette structure pour dénoncer les attaques meurtrières. Ils ont  demandé, ce mercredi 9 juin 2021 à Ouagadougou, le « limogeage du Premier ministre et son ministre de la défense ».

A l’issue de l’attaque de Solhan, dans la province du Yagha, ayant causé la mort d’une centaine de personnes, un groupe de jeunes a diligenté la mise en place du Mouvement « On n’en peut plus ». Les responsables de l’organisation estiment que « trop c’est trop ».

Ils ont peint en noir la situation sécuritaire au Burkina Faso et ont pointé du doigt les responsables en charge de la sécurité nationale.

Le coordinateur national du mouvement, Mahamadi Ouédraogo, a demandé le limogeage du Premier ministre, Christophe Dabiré et du ministre en charge de la défense, Chérif Sy. « Nous exigeons que ce département ministériel soit confié à des experts en question sécuritaire ».

A l’écouter, si le gouvernement veut vaincre le terrorisme, c’est possible. Il a proposé une mise à contribution des compétences  dans cette lutte contre l’insécurité, actuellement entre les mains de la justice. Il a fait allusion à Auguste Denise Barry et à Gilbert Diendéré.

Mahamadi Ouédraogo a indiqué que le mouvement « On n’en peut plus » compte une dizaine d’associations engagées dans la veille citoyenne. Pour lui, au regard de l’urgence de la situation actuelle, le mouvement n’as pas voulu « perdre du temps » avec la mise en place de leur organisation.

A cette étape, dit-il, le mouvement ne dispose pas encore de reconnaissance officielle.

Jules César KABORE

Burkina 24