Burkina Trade portal : La bonne adresse pour l’import-export

publicite

Le Burkina Faso dispose désormais d’un site internet dénommé « Burkina Trade Portal » pour la facilitation des échanges commerciaux régionaux et promouvoir un environnement commercial cohérent pour les commerçants et les petites et moyennes entreprises de la région. La ministre déléguée en charge du commerce a procédé au lancement de « Burkina Trade Portal », ce jeudi 17 juin 2021 à Ouagadougou.

La suite après cette publicité

En mettant en place « Burkina Trade Portal », plateforme en ligne du ministère de l’industrie, du commerce et de l’industrie (MICA) accessible au https://burkinatradeportal.bf/, le Burkina Faso répond répond entièrement aux obligations de l’OMC en matière de l’Accord de l’OMC sur la facilitation des échanges, ratifié le 21 septembre 2018 par le pays.

La mise en place de cette plateforme bénéficie du soutien financier de DANIDA, l’Agence Danoise pour la coopération internationale, avec l’assistance technique du Centre du commerce international (ITC) et l’appui de la Conférence des Nations unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED).

Ce portail vient compléter les dispositifs d’information des commerçants déjà existants tel que la « Porte d’entrée au Burkina Faso » mise en œuvre par le MICA, et présente l’ensemble des informations pratiques nécessaires pour l’exportation ou l’importation.

La cérémonie de lancement est suivie d’une table ronde pour présenter aux acteurs du commerce les opportunités de l’inclusion du Burkina dans le commerce international

Des avantages à plusieurs niveaux

Mine d’informations pour les opérateurs économiques burkinabè de l’import-export, la plateforme vise à minimiser le temps et le risque de retard d’expédition à la frontière en raison de non-conformité.

Outil de transparence, elle présente toutes les informations pratiques nécessaires pour l’exportation ou l’importation des produits clés (mangues, beurre de karité, sésame, entre autres) tels que les procédures, toute la règlementation, tous les textes, liés aux procédures douanières, aux questions de transit, de transport, de normes.

La ministre déléguée auprès du ministre de l’industrie, du commerce et de l’artisanat

« Ça facilite les transactions, ça se fait de manière transparente, et ça se fait de manière rapide. Les commerçants et les petites et moyennes entreprises n’ont plus besoin d’effectuer des déplacements pour aller dans le pays d’où ils veulent faire des importations ou dans le pays d’où ils veulent faire des exportations pour pouvoir avoir les informations sur les formalités à remplir  avant de pouvoir disposer de leurs produits ou avant de les écouler», explique Anne Louise Go, ministre déléguée auprès du ministre de l’industrie, du commerce et de l’artisanat. Elle invite de ce fait les commerçants à s’approprier cette plateforme.

Gagner du temps et économiser de l’argent

La mise en œuvre de cet accord par tous les Etats membres permettra selon Seydou Ilboudo, le directeur général du commerce, en une année au niveau mondial de faire des économies de plus de 1000 milliards de F CFA pour les exportations et de 2000 milliards de F CFA pour importations.

«Renvoyer au niveau du pays, je pense que le Burkina a intérêt à la mise en œuvre de la plateforme pour réduire les coûts de transactions », dit-il.

(De gauche à droite) Massogona Ballo, représentant du coordinateur ITC, Seydou Ilboudo, directeur général du commerce, la Ministre déléguée, Anne Louise Go et Ousmane Koné, Directeur de cabinet à la commission de l’UEMOA

Le Burkina n’est que le 4e Etat après le Sénégal, le Mali et la Côte d’Ivoire, à remplir ses obligations parmi les Etats membres de la commission de l’UEMOA. Raison pour laquelle Ousmane Koné, directeur du cabinet du commissaire chargé du marché régional et de la coopération de la commission de l’UEMOA, porte le plaidoyer pour que tous les Etats membres puissent se doter de ce puissant outil pour booster le commerce et surtout le commerce intra régional. Car apprend-il, «le niveau du commerce stagne autour de 15%, ce qui n’est pas à la hauteur de nos ambitions en matière d’intégration régionale ».

❤️ Invitation

Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Burkina 24 Suivre la chaine


Restez connectés pour toutes les dernières informations !

publicite


publicite

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page
×