Lutte contre les changements climatiques : Un impératif « de changement sans faille de l’ensemble des acteurs »  selon Augustin Kaboré

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Les différents acteurs intervenant dans la protection de l’environnement se sont réunis ce mardi 22 juin 2021 à Koudougou. La présente rencontre rentre dans le cadre des consultations nationales sur le processus d’accréditation d’identités d’accès direct auprès du fonds vert pour le climat. Compte tenu de l’importance de ce processus, les autorités burkinabè entendent se donner toutes les chances pour réussir.

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La protection de l’environnement est la préoccupation actuelle qui occupe toutes les nations du monde. Entre les différents accords et les engagements des pays, il existe des mécanismes pour stimuler et encourager les projets rentrant dans le cadre de la protection de l’environnement. C’est alors dans cette logique qu’intervient le fonds vert pour le climat.

Cependant, pour avoir accès à ce fonds, le Burkina Faso entend présenter deux institutions qui vont se charger de canaliser les financements. Il s’agit du fonds d’intervention pour l’environnement  et une banque commerciale de la place.

Selon le Secrétaire Général du ministère en charge de l’environnement, Augustin Kaboré, cette initiative va contribuer à renforcer l’engagement des acteurs nationaux et du secteur privé dans la finance climat. « La présente consultation se tient dans le cadre du programme préparatoire devant permettre au Burkina Faso de faire accréditer le fonds d’intervention pour l’environnement et Coris Bank International  auprès du fonds vert pour le climat », a indiqué Augustin Kaboré.

Pour lui, la question des changements climatiques constitue l’une des plus graves menaces pour la postérité et le développement dans le monde entier.  S’engager dans le combat de la protection de l’environnement et la lutte contre les changements climatiques s’impose alors au Burkina Faso, à l’écouter. « La lutte contre le changement climatique exige  de nous, un changement sans faille de l’ensemble des acteurs », a laissé entendre Augustin Kaboré.

Comme témoignages de l’alignement du « Pays des Hommes intègres », il faut noter que les premières autorités du pays ont ratifié des conventions comme celles du Cadre des Nations Unies pour les Changements climatiques (CCNUCC), le protocole de Kyoto et l’accord de Paris. En adoptant cette démarche, le pays veut amorcer un développement en misant sur la transformation sobre en carbone et axé sur l’objectif de la neutralité de la dégradation des terres.

Les différents acteurs vont également se pencher sur les principaux acquis du processus d’accréditation. Aussi, ils vont réaffirmer l’intérêt de l’engagement des acteurs nationaux. Pour le directeur général de l’AND/FVC, Issaka Ouédraogo, l’accréditation est un préalable pour la suite du processus. « Dès que les deux entités auront l’accréditation, ils vont jouer le rôle d’intermédiaires financiers au niveau national pour gérer les ressources que le fonds vert pour le climat va mettre à la disposition du Burkina », a-t-il expliqué.

Sur l’intervention de la banque dans le processus, Issaka Ouédraogo a indiqué qu’elle trouvera son compte (retour sur investissement) car il y a des volets qui rentrent dans ce cadre. Du côté des partenaires, l’on est confiant sur la réussite du processus au niveau du fonds vert pour le climat. Selon Lamine Ouédraogo, chargé de programme à l’institut mondial pour la croissance verte (GGGI), la lutte contre les changements climatiques nécessite une mobilisation conséquente des ressources.

Pour le compte du Burkina Faso, GGGI intervient dans 3 axes que sont la question des villes vertes, la lutte contre les changements climatiques et le renforcement des capacités techniques sur les notions et les différentes facettes de la lutte contre les changements climatiques et la croissance verte.

La mobilisation des finances climats est également inscrite dans le calendrier de l’institut. Lamine Ouédraogo s’est montré optimiste sur la réussite du processus d’accréditation. Pour lui, l’engagement du gouvernement conjugué avec l’accompagnement de GGGI sont des atouts considérables et efficaces.

 En guise d’information, il faut retenir que les deux entités en lice pour être accréditées par le fonds vert pour le climat ont des zones d’interventions différentes. Le fonds d’intervention pour l’environnement va s’occuper des projets et des investissements qui ont un coût inférieur ou égal à 5 milliards de francs CFA. Pour le compte de la banque, elle a sous sa coupe les projets et les investissements d’un montant compris entre 5 et 25 milliards de francs CFA. « Ça ne veut pas dire que chaque entité va mobiliser un seul projet. Elle peut mobiliser plusieurs projets », a précisé Lamine Ouédraogo.

Basile SAMA

Burkina 24

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