Burkina Faso : Le GRAAD lance le projet « Bissongo » pour soulager les femmes rurales

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Le Groupe de Recherche et d’Analyses Appliquées pour le Développement (GRAAD) a procédé au lancement officiel du projet de recherche ‘’BISONGO’’ ce mercredi 30 juin 2021 à Ouagadougou. L’objectif de ce projet est de soutenir l’autonomisation des femmes des zones défavorisées au Burkina Faso et en Côte d’ivoire.

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C’est sous le thème ‘’Impact des programmes socio-éducatifs communautaires d’encadrement de la petite enfance sur l’autonomisation de la femme des zones défavorisées du Burkina et de la Côte d’Ivoire’’ que les acteurs du domaine se sont réunis en atelier pour discuter, trouver des solutions et recueillir les avis des uns et des autres sur la faisabilité de ce projet.

Selon Damien Lankoandé, secrétaire exécutif du GRAAD, Bissongo est un service socioéducatif qui a été mis en place au niveau communautaire pour soulager les mères des zones rurales en ce qui concerne l’occupation et les charges non rémunérées liées à l’entretien des enfants pour qu’elles puissent s’intégrer sur le marché du travail.

« En tant qu’équipe de recherche, on s’est intéressé à Bissongo, parce que spécifiquement, il s’adresse à un public moins nanti, celui de la femme rurale et c’est à ce titre qu’il est intéressant de voir comment ce service peut impacter le niveau de vie d’une catégorie de femmes qui luttent chaque jour pour non seulement entretenir leurs familles mais assurer aussi le développement harmonieux de l’enfance », a-t-il indiqué.

Mener une enquête qualitative et quantitative, discuter avec les partenaires

Concernant la réalisation de ce projet, le secrétaire exécutif du GRAAD a révélé que le projet est financé par le centre de recherche pour le développement International du Canada et qu’il faut 30 mois avec un coût global de 200 millions de FCFA pour sa réalisation. Sur le terrain, il sera question de mener une enquête qualitative, de discuter avec les partenaires afin de mieux cerner les problèmes qui peuvent se poser et recueillir leur lecture au niveau de l’impact positif et enfin mener une enquête quantitative.

Silvère Kaboré, membre du conseil d’administration de la coalition Nationale pour l’éducation pour Tous, a tenu à saluer le projet car selon lui, cela permettra de renforcer la résilience des femmes et permettre à beaucoup de mères de pouvoir vaquer à leurs occupations. Il a assuré qu’au niveau de la Coalition, ils accompagneront ce projet car leur rôle est de faire des plaidoyers pour continuer à appuyer les projets similaires.

Il faut noter qu’au total 3000 personnes seront interrogées par ce programme (1500 au Burkina et 1500 en Côte d’Ivoire) pour mesurer la contribution de Bissongo au bien-être de la femme mais surtout de sa participation au marché du travail.

Flora KARAMBIRI (Stagiaire)

Burkina 24

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