Burkina Faso : Les premières assises nationales sur la fiscalité referment ses portes

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Débutées le 29 juillet 2021, les premières assises nationales sur la fiscalité ont connu leur épilogue ce 30 juillet 2021. Les participants ont échangé notamment sur la mobilisation des recettes fiscales et sur le renforcement du civisme fiscal. Ces assises ont eu pour thème « Quelle politique pour l’instauration d’une fiscalité de développement au Burkina Faso ? ».

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Ces premières assises nationales sur la fiscalité ont permis de relever les forces et faiblesses du système fiscal et d’en ressortir les recommandations en vue d’améliorer le système. Plus de 300 participants ont pris part aux discussions et tiennent à redynamiser leur secteur. Des recommandations ont été formulées.

Envisager des réformes aux plans politique et législatif, économique et social, administratif et institutionnel pour rendre efficace la gouvernance fiscale. Également, les participants recommandent d’instituer un quitus fiscal pour les mandats électifs via le code électoral pour donner un exemple au sommet de l’État, entre autres.

Ils ont aussi émis le vœu de mettre en place une administration fiscale locale de façon progressive en collaboration avec la direction générale des Impôts. Il sera question dans ce volet de faire l’estimation des coûts préalables en déclinant les objectifs et les résultats attendus avant d’y parvenir à l’adoption des mesures dérogatoires.

Aussi, les participants ont-ils suggéré la création d’un système fiscal intégré de gestion des bases légales des exonérations et l’adoption d’une loi qui encadre l’octroi et la gestion des mesures fiscales dérogatoires.

Le ministre en charge de l’économie, Lassané Kaboré, a signifié qu’un comité de suivi impliquant la commission nationale sur la fiscalité sera installée pour assurer de la mise en œuvre effective des recommandations faites. Ceci « afin d’assurer au Burkina Faso une fiscalité qui permet d’avancer vers une optimisation des ressources intérieures pour le financement et le développement« , a-t-il expliqué.

Concernant la question des factures normalisées, le ministre a affirmé qu’un accord a été paraphé avec la chambre de commerce pour vulgariser le mécanisme. À l’écouter, le but est de passer à une facture informatisée et même la TVA pour une bonne mobilisation des ressources.

Willy SAGBE

Burkina 24

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