Contrôle des prix des fournitures scolaires : Harouna Kaboré veut « prévenir la spéculation »

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Le Ministre de l’industrie, du commerce et de l’artisanat, Harouna Kaboré, a effectué une visite de contrôle des prix des fournitures scolaires ce lundi 13 septembre 2021 à Bobo-Dioulasso. Malgré la transparence observée au niveau de l’affichage des prix et le respect des marges bénéficiaires dans les entreprises contrôlées, l’équipe de contrôle a constaté certains manquements.

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Le mois de septembre annonce la rentrée des classes au Burkina Faso. Une période « ennuyeuse » pour les parents d’élèves qui se retrouvent face à de nombreuses dépenses liées à la scolarisation de leurs enfants. Et le Ministre de l’industrie, du commerce et de l’artisanat, Harouna Kaboré, veut prévenir « la tendance à la spéculation ». D’où l’initiative d’une visite inopinée dans les magasins afin de s’assurer du respect des droits du consommateur.

Respect des prix

C’est ainsi que le staff de Harouna Kaboré a débarqué dans les locaux de la Société Balaïra et fils. Après s’être rassuré de la disponibilité du matériel scolaire, il a félicité la transparence qui règne au sein de l’établissement défini par ses tenanciers comme étant un acteur de vente en détail. « Je vois que les prix sont bien affichés. Cela évite au moins que le même produit ne soit pas vendu en fonction de la tête du client. », apprécie le ministre.

Loin de faire de la surenchère, le gérant de la Société Balaïra et fils, Cheick Oumar Balaïra, affirme plutôt l’existence d’offres promotionnelles. « Nous offrons une remise de 10% sur les achats de fournitures. En plus de cet avantage, nous proposons en collaboration avec la compagnie de téléphonie Orange Burkina, une autre remise d’un taux de 10% sur les achats via Orange Money », présente-t-il.

Amendes de 500 milles à 500 millions

Le contrôleur du jour a aussi visité la boutique « Classinn » qui a communiqué verbalement les prix de certains produits demandés. Mais, il n’y a rien d’anormal en cela. Car, indique le Directeur général de la règlementation du contrôle des prix, Moumouni Doulcoum, « les grossistes ne sont pas tenus d’afficher les prix de vente de leurs produits ».

Cependant, à l’image de l’entreprise Balaïra, Classinn n’indique nulle part, sa catégorie de distribution. Ce qui, aux yeux du ministre, constitue un manquement condamnable par la loi. « Quand l’entreprise ne définit pas clairement sa catégorie de commercialisation, elle peut se retrouver en train de vendre en même temps les produits gros et en détail.

Voilà pourquoi les deux entreprises seront sanctionnées d’une amende allant de 500 mille à 500 millions de francs CFA », assure-t-il. Avant d’inviter la population à dénoncer les éventuels cas de pratiques illicites sur les numéros : 80 00 11 84/ 80 00 11 85/ 80 00 11 86 ;

Encadré : Promouvoir les articles locaux

Au cours de cette visite, le ministre Harouna Kaboré a constaté la présence exclusive de produits importés. Il a donc invité les gérants à privilégier la promotion des produits locaux.
« En attendant que nous ayons des cahiers Made in Burkina, je vous invite à promouvoir les sacs et les trousseaux localement fabriqués avec le Koko Dunda et autres pagnes de chez nous afin que la rentrée des classes soit une occasion de soutenir l’économie locale ».

Aminata SANOU

Correspondante de Burkina 24 à Bobo-Dioulasso

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