Bonne gouvernance : Les trois grands organes de contrôle mutualisent leurs forces pour plus d’efficacité

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Le Programme Commun d’Appui à l’Assemblée nationale du Burkina (PROCAB) a initié une rencontre entre l’Autorité Supérieure de Contrôle d’Etat et de Lutte contre la Corruption (l’ASCE-LC),  la cour des comptes et l’Assemblée Nationale le vendredi 17 septembre 2021. Cette rencontre se voulait un cadre d’échange entre ces trois grands organes, question d’examiner les enjeux et les défis du contrôle parlementaire.

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Echanger sur les enjeux, les défis et les perspectives des trois grands organes de contrôle que sont  l’Assemblée Nationale, la cour des comptes et l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption, voilà l’objet de la session d’échange organisée par le PROCAB, le vendredi 17 septembre 2021 à Loumbila.

« C’est une session d’échange entre  trois institutions, l’ASCE-LC, la cour des comptes et l’Assemblée Nationale. C’est pour mettre en œuvre une des prérogatives majeures de l’Assemblée Nationale qui est le contrôle de l’action gouvernementale », a fait savoir la vice-présidente de l’Assemblée Nationale, Désirée Marie Chantal Boni/Nignan.

Selon ses propos, les populations se posent d’énormes questions sur la gestion des deniers publics. C’est donc pour porter lumière à ces zones d’ombre qu’il était nécessaire pour ces trois grands organes de contrôle de se réunir et partager leurs expériences pour satisfaire les attentes des populations.

« Un doigt ne ramasse pas la farine » 

« Les populations demandent davantage la transparence, les populations demandent davantage les contrôles pour s’assurer par exemple que les deniers publics qui sont  mis  à disposition de certaines structures sont utilisés à bon escient », a confié la vice-présidente de l’Assemblée nationale.

« Un doigt ne ramasse pas la farine », a déclaré le contrôleur général d’Etat par intérim au niveau de l’Autorité Supérieure de Contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC), Millogo Urbain. En effet, la session d’échange entre ces trois organes de contrôle se voulait aussi un autre volet, qui est la mutualisation des forces pour plus d’efficacité.

« Si on poursuit les même objectifs, on devrait pouvoir travailler ensemble pour voir comment mieux atteindre ses objectifs. C’est le début des échanges qui devrait aboutir à l’atteinte de nos objectifs », a dit Millogo Urbain.

Pour le compte de l’ASCE-LC, leur tâche est d’œuvrer pour l’efficacité des services administratifs. « Notre rôle c’est d’assurer le contrôle administratif, le respect des textes, la lutte contre la corruption, l’optimisation des services, la coordination de tout ce qui est contrôle administratif, pour le bon usage des ressources qui sont mises à la disposition pour l’efficacité des services administratifs » a-t-il cité.

« Nous saisissons la balle au bond pour retrouver ces trois institutions… »

Avant de terminer, Désirée Marie Chantal Boni/Nignan a rappelé que l’Assemblée Nationale procède par des missions parlementaires, et cela ne peut se faire sans l’accompagnement des autres structures de contrôle.

« Il y a eu déjà une sorte de sondage où la cour des comptes a rappelé le rôle essentiel qu’elle joue dans ces aspects de contrôle. Nous saisissons la balle au bond pour retrouver ces trois institutions et voir comment est-ce qu’on peut faire une conjonction d’actions pour pouvoir mieux faire », a lâché la vice-présidente de l’Assemblée Nationale.

Alphonse Naré est conseillé au niveau de la cour des comptes, représentant le premier président par intérim. Il a pour sa part saisi l’occasion pour lancer un plaidoyer. « La cour existe depuis près de 20 ans et avec l’adoption de la loi organique en 2015 par le CNT, les missions de la cour se sont élargies, mais malheureusement les moyens n’ont pas suivi jusqu’à présent et ça fait que c’est vraiment difficile de fonctionner dans ces conditions. Pour une bonne performance, il faut vraiment revoir la donne, et nous pensons qu’à travers ces cadres de concertation, il y aura une mutualisation des efforts », a conclu Alphonse Naré.

En rappel, le Programme commun d’appui à l’Assemblée Nationale du Burkina Faso (PROCAB) encourage l’inclusion, la modernisation de l’administration parlementaire et le renforcement des principales commissions de contrôle. En somme, le PROCAB œuvre à faire en sorte que l’Assemblée Nationale soit plus compétente, responsable et inclusive.

Sié Frédéric KAMBOU

Burkina 24

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