Éducation au Burkina Faso : « Il y a le terrorisme scientifique qui nous tue aussi » (Pr Ouaro)

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Le Ministre de l’Éducation nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales (MENAPLN) a lancé officiellement  la rentrée 2021-2022 des classes préparatoires d’entrées aux grandes écoles (C.P.G.E.), le samedi 2 octobre 2021 à Bobo-Dioulasso. Cette rentrée est placée sous le thème « Classes préparatoires des grandes écoles : Un vivier pour le développement économique et social durable du Burkina Faso ».

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Après le lancement de la rentrée scolaire et universitaire à Gaoua, le Ministre de l’Éducation nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales  a lancé celle des Classes préparatoires d’entrées aux grandes écoles (C.P.G.E.).

Au cours de la cérémonie, le Pr Stanislas Ouaro a  donné des conseils aux élèves de ces écoles, de garder le cap afin de pouvoir intégrer une grande école d’ingénieur du pays, d’Afrique, d’Europe ou d’ailleurs, à la fin de leurs deux années de formation.

Selon lui, les classes préparatoires dans les grandes écoles constituent l’antichambre de la préparation pour devenir ingénieur, travailler ou étudier dans les grandes institutions d’enseignements supérieurs.

« Pour le moment, nous avons pris l’option des domaines de sciences mais aussi dans les domaines littéraires, la philosophie. Deux  ans après, ces étudiants qui ont réussi font un concours d’entrée dans une grande école. Lorsqu’ils sont admis, ils vont passer trois ans dans cette école pour devenir ingénieurs dans le domaine maritime, ingénieurs dans presque tous les domaines », a-t-il affirmé

En marge du lancement de la rentrée scolaire des classes préparatoires dans les grandes Ecoles à Bobo-Dioulasso, le Pr Stanislas Ouaro,  s’est prononcé sur les personnes qui se disent fières d’être seules dans leurs domaines.

« Il y a le terrorisme qui nous tue avec des armes et des munitions. Il y a le terrorisme scientifique qui nous tue aussi. Tous ces individus qui fièrement disent qu’ils sont les seuls dans leurs domaines, qu’ils sont les plus forts dans ceci ou dans cela, ce sont des terroristes d’un autre genre », a-t-il déclaré.

Après 6 ans de projet,  ces classes préparatoires sont aujourd’hui une réalité. Selon Toussaint Somda représentant des élèves,  ses camarades et lui cultiveront  le patriotisme. Il a saisi l’occasion pour transmettre leurs doléances au ministre.

Il s’agit de la nécessité d’un internat, d’une bourse et d’ordinateur pour chaque élève et une bibliothèque ainsi que la facilitation de leur entrée dans les grandes écoles nationales d’ingénieurs.

Les élèves par la voix de Toussaint Somda ont promis de bien travailler et ont fait part de leurs doléances au Pr Stanislas Ouaro.

Répondant à l’expression de leurs doléances, le Pr Stanislas Ouaro a rassuré que toutes leurs  doléances ne sont pas « farfelues« . Elles sont au contraire pertinentes, selon lui.

Le Pr Sado Traoré, Directeur Général en charge du Développement des Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles,  lui, a donné quelques explications sur ces classes préparatoires. Il a notifié que ces classes préparatoires permettront de mettre à court terme pour le  pays  des ingénieurs formés.

Il a laissé entendre  que ces classes préparatoires accueillent 96 élèves pour l’année scolaire 2021-2022. Il s’agit de 48 élèves au CPGE de Bobo et 48 au CPGE de Ouagadougou.

Le Pr Sado Traoré a laissé entendre que pour le recrutement des 48 élèves au CPGE de Bobo, ils ont reçu 300 demandes et ont choisi les meilleurs.

«  Les classes préparatoires d’entrée aux grandes écoles sont vraiment des formations pointues en 2 ans pour donner toute la base scientifique aux élèves qui sortent avec des BAC  série scientifique pour avoir le fondamental scientifique. Ce qui leur permettra d’intégrer une école d’ingénieurs plus tard en aéronautique, bâtiment, ingénierie financière », a-t-il expliqué.

Le 1er responsable du MENAPLN a annoncé avoir instruit le Directeur Général en charge du Développement des Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles, de transférer les élèves des CPGE de Ouagadougou à l’Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement (2iE) de Kamboinsin et ceux de Bobo-Dioulasso à l’Institut National de Formation du Personnel de l’Education (INFPE) régional de Bobo-Dioulasso (ex ENEP) et tous à l’internat.

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