Contrebande de carburant : Couper vite ce pipeline de la mort !

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Il ne manquait que la mention « morts ou vifs » et l’on se serait vraiment cru au bon vieux Far West américain.

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Il y a quelques jours, les Burkinabè ont découvert sur leurs téléphones les visages de neuf personnes activement recherchées par la justice. Celles-là ne sont pas du genre à tenir une kalachnikov. Mais c’est tout comme, sinon pire !

Au nom de la cupidité, des Burkinabè ont développé un vaste réseau de fraude aux hydrocarbures dont les ramifications partent du Nigéria, en passant par le Bénin, pour s’étendre sur quasiment tout le territoire national. 

Une contrebande qui, en plus d’approvisionner certaines stations, alimente des groupes terroristes. L’on comprend donc pourquoi les « gens de la brousse » pouvaient se permettre de se pavaner en grosses cylindrées sur les pistes pour y semer mort et désolation, sans risquer la panne sèche. 

A vrai dire, diront certains, ce n’est pas une surprise : le ver était dans le fruit. Il est, en effet, difficile, pour les groupes armés non étatiques, d’agir depuis des années sans des complicités à tous les niveaux de la chaîne, notamment pour s’approvisionner en précieux carburant, en logistique et en victuailles.

Bien secouer le cocotier

Ce qui sous-entend que des enfants du pays, qui en apparence sont d’honnêtes citoyens prospères, ont vendu leurs âmes au diable… Si jamais la culpabilité de tous ceux impliqués dans ce business macabre venait à être confirmée, les sanctions devront être à la hauteur du péché.

L’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC), grâce à un signalement, a pu lever le lièvre et dévoiler l’ampleur du trafic. Au-delà des neuf personnes activement recherchées dont certaines se sont déjà rendues à la justice, 72 autres personnes avaient déjà été interpellées dans le cadre de cette enquête qui est loin d’avoir livré tous ses secrets.

D’aucuns estiment que pour le moment, seule la partie visible de l’iceberg a été mise à nue. Aucun milieu ne devrait donc être négligé, même pas celui des maires ou des douaniers. D’ailleurs, plusieurs agents de la Société nationale burkinabè d’hydrocarbures (SONABHY) sont à leur tour inquiétés, selon certaines informations.

Quoi qu’il en soit, il faut vite couper ce pipeline de la mort ! 

La Rédaction

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