Médias et Cinéma : « Les journalistes sont nos premiers partenaires »

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Le Centre National de Presse Norbert Zongo, a dans le Cadre de la célébration de la 24è édition de la journée nationale de la liberté de presse, organisé un débat, ce mercredi 20 octobre 2021 à Ouagadougou, sur le thème « La Contribution des médias dans le rayonnement du cinéma Africain ». Les échanges ont eu lieu entre professionnels des médias et ceux de la Communication.

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L’édition de 2021 de la journée nationale de la liberté de presse ayant coïncidé avec la 27e édition du Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO), une ouverture a été donc faite vers le Cinéma, d’où le thème « La contribution des médias au rayonnement du Cinéma Africain ».

Philipe Sawadogo, ancien délégué général du FESPACO, l’un des panelistes, a dès l’introduction de son intervention, relevé un lien intime entre les médias et le cinéma. A l’entendre les Hommes de médias ont contribué à l’éclosion et à l’évolution du FESPACO.

« Ceux qui ont forgé le FESPACO au départ sont des Hommes de médias. Les journalistes sont nos premiers partenaires », a-t-il laissé entendre.

Il a qualifié d’une relation d’amour, la relation qui a existé et qui est toujours entretenue entre le cinéma et la presse. « Le Burkina Faso est un pays médiatique et le FESPACO est une école grâce aux médias », a-t-il souligné.

Il a donc invité les Hommes de médias à des critiques constructives, tout en y étant des ambassadeurs du FESPACO. « On peut être contre le FESPACO mais non contre le consensus », a-t-il conclu.

Cheik Omar Sissoko, président de la Fédération Panafricaine des Cinéastes (FEPACI) a relevé une interdépendance entre le Cinéma et les médias. L’importance des deux n’est pas à négliger, selon ses explications.  Cheik Omar Sissoko a souligné que la liberté de Presse et la liberté d’expression défendues par les deux tribunes ont permis d’opérer des changements qualitatifs dans la société africaine.

Les médias et le Cinéma, « nous sommes dans le même bateau que la presse. Des films ont été censurés et la presse à travaillé à défendre ces films pour promouvoir la liberté d’expression », a-t-il indiqué. Les échangent ont permis à ces professionnelles du cinéma de reconnaitre l’apport des médias dans le rayonnement du cinéma africain.

Sidiki Dramé, secrétaire général du Centre national de Presse Norbert Zongo, a, tout en rappelant l’historique de la journée, noté une avancée au niveau du Burkina Faso en matière de liberté de presse mais cette liberté est à défendre et à étendre.

Instituée en 1998, date de la création du Centre National de Presse Norbert Zongo, cette journée rappelle le 20 octobre 1993, date à laquelle une pétition populaire avait été initiée par le Mouvement Burkinabè des Droits de l’Homme et des Peuples (MBDHP) soutenu par les organisations professionnelles des médias en vue d’une relecture du code de l’information de 1990 par l’Assemblée des Députés du Peuple.

Akim KY 

Burkina 24 

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