FESPACO 2021 : Tout n’est pas rose à la Maison du peuple

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La 27e édition du FESPACO bat son plein du 16 au 23 octobre 2021. A quelques deux jours de la clôture du festival, nous avons fait un tour sur certains sites d’expositions-ventes à la Maison du peuple de Ouagadougou. 

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A l’instar des salles de ciné qui sont plébiscitées, des sites sont homologués pour l’occasion afin de vendre l’image du Burkina et de l’Afrique.

La Maison du peuple est l’un des sites dédiés pour les expositions en marge du FESPACO. L’accès du site est déjà problématique, selon de nombreux festivaliers. « Il faut souffrir pour stationner son engin« , disent-ils, et ce, pour la somme de 200 FCFA.

Il faut reconnaître que le contexte sécuritaire et sanitaire n’a pas beaucoup aidé à la tenue de cette édition. Sur ces plans, des efforts ont été déployés. Le dispositif sécuritaire est bien en place et les consignes sanitaires sont respectées. Pour faire partie des festivaliers, une fouille minutieuse s’impose et le port du masque est obligatoire.

Pour cette édition, les prix des stands ont considérablement diminué. De plus de 200.000 FCFA aux éditions précédentes, les prix sont revus à la baisse et fixés autour 150.000 FCFA lors de cette édition.

A l’intérieur du site, l’espace est bien occupé par les exposants mais les clients ne se bousculent pas. La clientèle se fait assez rare. Qu’est ce qui provoque cet état de fait ? Mauvais timing, mauvaise organisation, mauvaise communication, contexte sécuritaire, sanitaire… ? Tant de questions sans de véritables réponses.

Ali Cissé est un exposant burkinabè de produits artisanaux. Dans son stand, on peut y trouver des sacs et chaussures en cuir et tous les produits de maroquinerie. Pour lui, cette édition est de loin la plus décevante.

« Les organisateurs n’ont pas choisi le bon timing. Ça a coïncidé avec la rentrée scolaire. Comme si cela ne suffisait pas, la fin du mois est encore éloignée. Ce qui fait que les gens font face à des difficultés financières. En plus, les stands ne sont pas bien faits. La preuve, la pluie du lundi a endommagé mes marchandises », se plaint-il.

« Si les organisateurs ne font pas quelque chose pour que les gens participent, aux prochaines éditions, il n’y aura personne, même si le stand est à 100.000 F CFA. Les gens ne sont pas informés. Les années antérieures, je me suis fait beaucoup de contacts surtout avec les étrangers. Mais cette année, aucun étranger n’a approché mon stand », a-t-il ajouté.

Le constat est le même dans plusieurs autres stands. Il n’y a pas assez d’engouement et ce n’est pas Patrice Rouamba, vendeur de pop-corn, portant une tenue à l’effigie du FESPACO qui dira le contraire. Pour lui, le marché n’est pas reluisant et cela pourrait s’expliquer par le contexte sécuritaire. « Nous espérons que d’ici la fin, le bilan sera assez satisfaisant », espère-t-il.

Un stand a, par ailleurs, retenu l’attention de presque tous les festivaliers. Il s’agit du stand de Ahmed Badima, exposant de voitures et motos électriques pour enfants, des matelas, lits médicaux, et autres. Étant à sa première participation, son souhait c’est de nouer des contacts pour de futures collaborations…

Aminata Catherine SANOU (Stagiaire)

Burkina 24  

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