Volontariat au Burkina Faso : Bientôt une loi pour prendre en compte la femme enceinte

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L’Assemblée nationale a adopté ce jeudi 28 octobre 2021 un projet de loi portant réglementation et promotion du volontariat au Burkina Faso. Selon le ministre de la jeunesse, de la Promotion de l’entrepreneuriat et de l’Emploi, Salifo Tiemtoré, cette loi devra régir et promouvoir le volontariat au « pays des Hommes intègres ».

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A l’unanimité, l’assemblée nationale a adopté le projet de loi portant sur la réglementation et la promotion du volontariat au Burkina Faso. Selon Salifo Tiemtoré, ministre en charge de la jeunesse, cette loi vient corriger celle de 2007 en plusieurs points. « La plus-value au niveau de cette loi c’est que ça permet de prendre en compte la femme volontaire enceinte », a-t-il souligné. Selon ses explications, l’ancienne loi suspendait le contrat d’une volontaire quand elle tombait ancienne.

Avec la nouvelle loi, les volontaires enceintes disposent de 8 semaines de repos et en cas de complication sur sa santé, cette période de repos peut aller jusqu’à 10 semaines. D’autres dispositions ont également été ajoutées à la loi de 2007 pour mieux encadrer le domaine des volontariats notamment le volontariat international. « Vous avez tous vu des volontaires américains, français ou chinois qui étaient là mais cela n’était pas pris en compte par notre loi », a laissé entendre le ministre.

Une allocation allant de 20 000 à 70 000 F CFA aux volontaires

Selon ses dires la nouvelle loi prévoit ainsi d’envoyer 500 volontaires burkinabè à l’étranger courant l’année 2022. Au même moment, 1000 volontaires étrangers pourront venir au Burkina Faso. A ce niveau, des explications ont été apportées par le ministre. « Lorsqu’ils (ndlr les partenaires étrangers) auront envie de faire venir des volontaires mais au regard donc de la situation sécuritaire, cela n’est pas faisable, nous pourrons rentrer en contact avec eux. Nous prenons des Burkinabè qui vont exercer mais c’est eux qui payent », a indiqué Salifo Tiemtoré.

Une autre disposition de cette loi, dispense du service national pour le développement (SND) les volontaires qui auront fait 12 mois avec toutes les formations requises. De l’avis du ministre, toutes ces réformes ont pour but de faire une promotion plus accrue du volontariat. Et ce, malgré la tendance baissière du budget du volontariat. « Avec cette loi, nous pouvons donc aller vers les partenaires et avoir des ressources », a ajouté Salifo Tiemtoré. 

Pour le ministre de la jeunesse, cette loi devrait également permettre de « booster le patriotisme et amener ces jeunes à savoir que la nation se bâtit ensemble, en unité, en cohérence ». Il faut noter que le programme de volontariat national offre une allocation allant de 20 000 à 70 000 FCFA aux volontaires. Cependant, le ministre a expliqué que cela n’interdit pas les structures d’accueil de donner quelque chose de plus à ces derniers.

« Ce n’est pas une rémunération ni un salaire. Le volontariat est une activité qu’on fait de façon volontaire. Le volontariat est un engagement patriotique et on ne s’engage pas en s’attendant à quelque chose », a conclu Salifo Tiemtoré.

Basile SAMA

Burkina 24 

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