Journées de redevabilité à Bobo : Le Ministère de l’eau « sur la bonne voie »

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Arrivé à la tête du Ministère de l’eau et de l’assainissement dans un contexte marqué par le terrorisme et le Covid-19, les ambitions de Ousmane Nacro ont été confrontées à la dure réalité de l’ajustement budgétaire. Cependant, son staff et lui se réjouissent des évolutions engrangées pour l’accès à l’eau potable au Burkina. Bilan présenté dans le cadre des « Journées de redevabilités » le jeudi 21 octobre 2021 à Bobo-Dioulasso. 

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Au Burkina Faso, l’exécution du budget 2021 a connu un réajustement dû à l’insécurité et à la maladie à coronavirus. Ce réajustement a affecté les ressources de plusieurs ministères dont celui de l’eau et de l’assainissement dirigé par Ousmane Nacro depuis janvier 2021.

Inaccessibilité

Au-delà des difficultés financières, la situation d’insécurité et de crise sanitaire a engendré non seulement des difficultés de déploiement des experts internationaux chargés de l’exécution de certains travaux ; mais aussi l’inaccessibilité de l’expertise déjà existante à certains chantiers sur le territoire.

Le taux d’exécution de 32, 59%.

Malgré tout, le ministre dit avoir mis les petits plats dans les grands afin d’améliorer l’accès des Burkinabè à l’eau potable et à l’assainissement à travers la mise en œuvre de plusieurs programmes dans le sous-secteur de l’eau et de l’assainissement.

Ce sont le Programme national des aménagements hydrauliques (PNAH) ; le Programme national pour la gestion intégrée des ressources en eau (PN-GIRE) ; le Programme national d’approvisionnement en eau potable (PN-AEP) ; le Programme national d’assainissement des eaux usées (PN-AEUE) et le Programme de pilotage et de soutien (PPS).

Pour le ministre, il y a de quoi rassurer les Burkinabè que « nous sommes sur la bonne voie et l’espoir est permis ». Car à la date du 30 septembre 2021, son département a enregistré 740 forages réalisés et 235 réhabilités. A cela, s’ajoute la réhabilitation de 4 AEPS et la réalisation de 123 AEPS et 11 11 forages à gros débit en milieu rural.

En milieu urbain, il y a entre autres la pose de 362 km d’AEPS ; 22 365 branchements particuliers et 140 bornes fontaines. Le taux d’exécution de ces travaux est estimé à 32, 59%.

Des investissements ont également été effectués dans le secteur de l’assainissement qui enregistre un taux de réalisation de 37,81%.

Une meilleure gestion

Entre autres lueurs d’espoirs pour l’atteinte de l’objectif 6 des ODD figure le Programme d’approvisionnement en eau et assainissement (PAEA) présenté par son coordonnateur Jean Mathieu Bingbouré. « De façon globale nous avons un objectif de 1100 forages (dont 210 déjà réalisés) et 90 AEPS. Nous avons des projets d’identification des ressources en eau qui permettront d’évaluer la capacité de la nappe de Nasso », explique-t-il.

En attendant, le ministère a déjà engrangé des succès remarquables en matière de gestion intégrée des ressources en eau. Avec des chiffres de 4.567 millions de francs CFA en termes de recouvrement de la Taxe de prélèvement de l’eau brute sur une prévision de 2.648 millions de Francs CFA, soit un taux de recouvrement de 100%.

Equité des prix

L’eau potable est vendue à 500 francs le m3 en milieu rural et 160 francs le m3 en milieu urbain. Selon le Ministre Ousmane Nacro, la vulgarisation de l’énergie solaire va contribuer à réduire les coûts de production dans les zones non desservies par la SONABEL afin d’équilibrer la situation des prix en 2027.

Aminata SANOU

Correspondante de Burkina 24 à Bobo-Dioulasso

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