Région de l’Est : Une journée ville morte pour interpeller les autorités

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Le mouvement U Gulmu Fi a organisé ce mercredi 10 novembre 2021, une journée ville morte dans la région de l’Est. Cette journée a pour objectif d’interpeller le gouvernement et les premières autorités pour qu’ils parlent de la  région de l’Est.

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Boutiques, stations-services, écoles fermées, trafic routier suspendu sont entre autres ce qui a caractérisé la journée ville morte dans toute la région de l’Est. En effet, après maintes activités pour interpeller le gouvernement, les fils et filles de la région de l’Est ont marqué d’un autre ton, leur revendication.

Une partie des populations sorties pour la journée de la ville morte à Fada N’Gourma.

Selon Kader Thiombiano, Président de l’union des commerçants du grand marché de Fada,  cette sortie a  une cause qu’ils plaident  depuis 3 ans. « En tant que commerçant, nous vivons un calvaire au sein du marché, à travers le transport parce qu’il n’y a pas  de route et si on est sorti aussi c’est pour dire des trucs vrais. On n’invente rien. Tout le monde connait la route Gounghin-Fada. Le transport d’un camion qu’on payait à 300 000F est passé à 700 000F. 

Le transport avec les cars est passé de 7000 à 10000F. Le carburant, nous payons le litre à 800 voire 1000 F. Il y a aussi l’insécurité qui est un peu partout dans la région où toutes les 5 provinces sont frappées. Nous sommes inondés par les déplacés internes et la cherté des produits en passant par les matières premières (l’huile, le savon) », a-t-il expliqué.

Il a laissé entendre qu’il s’agit d’une façon pour eux d’interpeller le gouvernement et  les premières autorités pour qu’ils essaient de voir le cas de la  région.

Le Secrétaire Général du mouvement  U gulmu Fi, Michel Ouoba a affirmé qu’après deux activités d’interpellations citoyennes ils n’ont pas été  entendus. D’où l’organisation de cette journée ville morte pour  interpeller l’autorité qui a prêté serment de protéger tous les Burkinabè d’assumer sa fonction.

Le marché de Fada , ouvert mais aucun commerçant n’y est entré pour faire son commerce.

« Nous avons un problème de réseau qui a atteint un niveau incontrôlable, un réseau routier qui est totalement délabré qui handicape tout le développement de la région de l’Est, un système de santé carrément mort. Au CHR il n’y a presque rien. Nous avons des ressources minières qui ne profitent pas à la région. Si nous prenons l’exemple du  phosphate, nous nous retrouvons avec  42 ans sans aucune action aucune retombée pour les populations », a expliqué le SG de U Gulmu Fi.

A travers cette activité, plusieurs difficultés de la région de l’Est sont relevé notamment celle rencontrée à Tankoualou et Madjoari.

« A travers cette ville morte nous voulons dépeindre cette situation de la région. Permettre à ces populations qui ne peuvent plus vivre de comprendre que leurs frères qui sont dans les zones où il y a de la vie compatissent », a-t-il expliqué

A l’issue de cette journée ville morte, les organisateurs ont assuré entreprendre d’autres actions. Il s’agit des concertations et d’autres initiatives citoyennes. Ils se veulent clairs. « La prochaine fois plus qu’une journée de ville morte », a assuré Michel Ouoba.

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