Burkina Faso : Une marche de soutien aux FDS et VDP le 27 novembre

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Le Mouvement Sauvons le Burkina (MSB) lève le ton contre le gouvernement et appelle à une prise des mesures « fortes » contre l’insécurité. Le MSB promet des actions sur le terrain notamment des manifestations si les choses n’évoluent pas sur le plan sécuritaire, ont laissé entendre les responsables dudit mouvement ce vendredi 12 novembre 2021 à Ouagadougou. Ils  projettent une marche de soutien aux FDS et VDP, le 27 novembre prochain.

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À la suite des partis de l’opposition, le Mouvement Sauvons le Burkina (MSB) interpelle le gouvernement sur la situation sécuritaire. Il ne s’arrête pas là. Ses membres avertissent qu’ils battront le pavé s’il n’y a aucun changement au niveau sécuritaire.

Mamadou Drabo, secrétaire exécutif du MSB, a rappelé que leur mouvement a vu le jour suite à la dégradation de la situation sécuritaire du pays. « Il faut être payé pour ou de la pire espèce d’anti patriote pour ne pas en reconnaitre les signes qui crèvent les yeux et les cœurs. La sécurité qu’elle concerne le territoire, ou les citoyens, est à un point de déchéance que nous n’avons jamais connu », a-t-il haussé le ton.

Selon lui, des Burkinabè se montrent de plus en plus impuissants face à l’invasion terroriste. « Des burkinabè qui voient des hordes terroristes agissant en maîtres et seigneurs venir les chasser des territoires de leurs ancêtres, voler leurs bétails, bruler leurs récoltes, les acculant à cette errance dramatique, dans leur propre patrie », s’est-il indigné.

Mamadou Drabo a affirmé qu’il y a une fuite de responsabilité devant les obligations constitutionnelles de sécurisation du territoire et des citoyens, « un mépris total de compassion voire de pitié devant le mouroir à ciel ouvert et la terre de famine que devient la nation ».

Le MSB veut faire du retour de la stabilité au « Pays des Hommes intègres », son cheval de bataille, selon Valentin Yamkoudougou, un membre du mouvement. « On veut retrouver notre territoire, on veut réveiller nos autorités, on veut les appeler à prendre leur responsabilité à bras-le-corps afin de soulager la population et mettre fin à cette histoire afin qu’on en finisse une bonne fois pour toute », a-t-il déclaré.

Et de renchérir : « On veut que nos parents de l’Est puissent circuler librement, venir là où ils veulent et partir là où ils veulent. On veut que nos fonctionnaires qui sont affectés dans ses zones-là ne soient pas obligés de passer dans d’autres pays pour rejoindre Ouagadougou ».

Pour faire bouger les lignes et sortir le pays de cette « léthargie », Valentin Yamkoudougou a indiqué que leur mouvement compte entreprendre des entrevues avec les personnes ressources à travers le pays qui partagent la même vision des choses qu’eux.

« Nous comptons toucher des personnes ressources du pays si toutefois ils ont les mêmes visions et objectifs que nous. On a pour objectif de toucher les autorités coutumières, religieuses et les chancelleries, qui pensons-nous sont à un certain nombre de  responsabilités, qui pensons-nous peuvent recueillir notre message et transmettre à qui de droit », a-t-il ajouté en poursuivant :

«  Car jusqu’à présent nous ne savons pas pourquoi ces gens-là ne parlent pas. Nous allons aller vers eux, discuter avec eux, leur dire les problèmes qui minent notre Etat actuellement. Et on va les écouter pour voir comment est-ce que on peux s’accompagner ».

Quant à Anaïs Drabo, secrétaire à la formation idéologique, elle soutient que si rien n’est fait le « Burkina va disparaitre », il faut que les jeunes se réveillent, lance-t-elle.

« Toute vérité est bonne à dire. Les dirigeants actuels ne foutent rien.  Moi je suis du Sourou et ça fait pitié. Depuis le 10 octobre, il y a eu des alertes par rapport à une probable attaque à Di et rien n’a été fait jusqu’au 1er novembre où ils sont allés tuer des soldats. Et ces jeunes, quand vous les regardez, ils sont tellement jeunes (…). Le Burkina ne se limite pas à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso », s’est-elle offusquée.

Également le mouvement compte organiser une marche de soutien aux Forces de défense et sécurité et VDP le 27 novembre 2021 à partir de la place de la nation pour dénoncer la gestion « chaotique de la crise sécuritaire du pays ».

Aminata Catherine SANOU (Stagiaire)

Burkina 24

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