Ousséni Tamboura : « Des abus de la liberté d’expression peuvent semer la psychose »

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La 12eme édition des Universités africaines de la communication de Ouagadougou (UACO) 2021 a ouvert ses portes ce jeudi 25 novembre 2021. Pendant 48h, les acteurs de la communication vont mener diverses activités sur la thématique de la communication en période de crise sécuritaire. 

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« Les responsabilités des acteurs de l’information et de la communication en contexte de défis sécuritaires et sanitaires en Afrique », c’est sous ce thème que porte la 12eme édition des universités africaines de la communication de Ouagadougou (UACO) 2021, qui a ouvert ses portes ce jeudi 25 novembre 2021. Un thème d’actualité car le Burkina Faso depuis 2015 connait des attaques terroristes qui  devenues récurrentes   dans certaines localités du pays.

Pour le ministre de la communication, Ousséni Tamboura, « il est clair que sans discernement, sans responsabilité, des abus de la liberté d’expression peuvent semer la psychose, installer chez la population la psychose et le sentiment d’impuissance de l’Etat et servir à contrario la cause et le prosélytisme terroriste ».

Il ajoute que le temps de la défense et de la sécurité ne peut pas aller au même rythme que le temps médiatique, et que d’autre part, des abus de la communication peuvent s’avérer tout autant totalitaires que déstabilisateurs surtout pour les Etats aussi fragiles que les nôtres.

L’abbé Paul Dah, représentant du parrain monseigneur  Enselme Titiama Sanou, laisse entendre que  la communication doit contribuer au développement de l’Homme, tout homme et toute femme. « Elle doit contribuer à la libre expression des opinions. Elle doit cultiver l’amour et la vérité et être au service de la paix« , dit-il .

Cette 12eme édition a été présidée par le premier ministre Christophe Marie Dabiré. Pour lui, les UACO répondent pertinemment  à leur mission qui traduisent une réelle prise de conscience des défis de l’heure et des enjeux géostratégiques du numérique et de la société de l’information.

« Si les nouvelles technologies de l’information et de la communication nous facilitent la vie, suscitent de nouvelles expériences et même de nouvelles utopies, elles donnent lieu également à des inquiétudes légitimes sur la maitrise du destin de nos sociétés », dit-il.

Le premier ministre ajoute que le Burkina Faso réaffirme son engagement à la liberté d’expression, à la liberté de presse.

Il faut noter que cette cérémonie d’ouverture a vu la distinction du Professeur Théophile Balima qui a été élevé au rang Commandant de l’ordre des mérites des arts des lettres et de la communication.

Saly OUATTARA

Burkina24 

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Un commentaire

  1. Bien vu. Observez bien; tous les pays les plus stables sont des pays qui, d’une manière ou d’une autre ont le contrôle conséquent de leurs système d’information et de communication. Dans une famille si tout le monde parle de n’importe quoi, n’importe comment, n’importe où et n’importe quand, il va sans dire que cette famille ne tiendra pas longtemps.
    La liberté d’expression n’est pas le «  »libertinage d’opinion » ».
    Dieu vous aide dans la conduite du navire burkinabè. Courage, nous arriverons à bon port

    Dieu aime le Burkina Faso

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