Foncier au Burkina Faso : « Nous allons bander les muscles » (Me Bénéwendé Sankara)

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Le ministère du développement urbain, de l’habitat et de la ville a fait le bilan de ses activités menées au cours de l’année 2021 ce jeudi 23 décembre 2021. Il s’est s’agi pour les 7 directions du département de Me Bénéwendé Sankara de présenter sous forme d’exposés leurs acquis et leurs perspectives pour le compte de l’année à venir. 

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A l’orée de la nouvelle année, le ministère du développement urbain, de l’habitat et de la ville a organisé un rendez-vous avec la presse. L’objectif recherché par le département de Bénéwendé Sankara est de faire le bilan des activités menées au cours de l’année 2021.

Dans son mot introductif, le ministre a situé le contexte dans lequel il a pris les rênes du département. « Nous sommes arrivés ici à un moment où on s’attendait d’un moment à l’autre à l’explosion de la bombe atomique », a-t-il dit sur la situation du foncier.

Pour lui, la situation qui prévaut nécessite que « l’incivisme s’arrête ». Bénéwendé Sankara a aussi lancé que : « nous allons bander les muscles » afin d’assainir le milieu et travailler à avoir une politique sociale de logement. Selon les propos du ministre, « nous faisons des logements pour les bourgeois et la petite bourgeoisie ».

Il entend alors changer la pratique afin de mettre en œuvre la vision du chef de l’Etat qui est celle de rendre les logements accessibles à tous les Burkinabè. Et pour y arriver, Me Bénéwendé Sankara n’est pas contre un changement de l’équipe si elle ne gagne pas.

Revenant sur les écroulements des chantiers, le ministre compte sur l’office national de contrôle. Pour lui, des sanctions doivent être appliquées en cas de non-respect des textes. Aussi, il souligne qu’« on n’était dans l’incapacité » quand il s’agissait de sévir.  

Sur le passif foncier, le ministre a indiqué que « l’Etat est empêtré jusqu’au cou ». Pour lui, « c’est la mal gouvernance foncière » qui a conduit à cette situation. Le ministre n’exclut pas des « actions musclées » pour arriver à une application des textes. 

Pour le compte du secrétariat permanent de la politique nationale de logement, il ressort du bilan fait par le secrétaire général Néhoun Nigna que sur 1100 logements attendus, ce sont 1013 logements qui ont été réalisés ou qui sont en cours de réalisation.

Il a cependant indiqué que bon nombre de difficultés ont empêché l’atteinte des résultats. « Nous avons eu des difficultés de mobilisation du foncier dans certaines localités. Aussi, il y a eu la difficulté de l’accessibilité de certains sites et la faible implication de certains acteurs », a laissé entendre Néhoun Nignan.

Pour le compte de la direction générale de l’urbanisme, il faut noter que le ministère note un taux de 100% sur les objectifs atteints. En termes de perspectives, la direction entend changer les visages de Ouagadougou et de Bobo Dioulasso en réalisant un certain nombre d’infrastructures majeures et d’envergure.

La SONATUR a pour son compte encaissé plus de 4 milliards de Francs CFA sur la vente des parcelles. A ce titre, elle a injecté 3 milliards dans le budget de l’état pour le compte de l’année 2021. Pour 2022, la direction prévoit des recettes de 6 milliards de Francs CFA.

Basile SAMA

Burkina 24

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