Vaccination anti-Covid-19 : Le Pr Charlemagne Ouédraogo sollicite le soutien des leaders religieux

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Le ministre en charge de la santé, Pr Charlemagne Ouédraogo, est allé ce mardi 11 janvier 2022 à la rencontre des premiers responsables de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) et ceux de la Fédération des églises et missions évangéliques (FEME) pour leur présenter ses vœux de nouvel an. C’était également une occasion pour lui de solliciter le soutien des leaders religieux afin qu’ils sensibilisent leurs fidèles quant à la montée de la pandémie de Covid-19 ces derniers jours surtout pour qu’ils souscrivent à la vaccination.  

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Le Burkina Faso a enregistré 400 cas graves de Covid-19 au cours des quatre derniers mois de l’année 2021, parmi lesquels 139 décès. Selon le ministre en charge de la santé, aujourd’hui les lits de réanimation sont en carence à cause de la flambée des cas. On compte une personne vaccinée parmi les 139 décédées.

Également, au cours de la semaine du 27 décembre 2021 au 2 janvier 2022, le pays a enregistré 1005 nouveaux cas, une moyenne de 144 cas par jour. 15 cas de décès tout au long de la même semaine ont été signalés. A entendre le ministre de la santé, le vaccin n’empêche pas d’attraper le virus mais il réduit la virulence de celui-ci. La vaccination réduit le risque de survenue des formes graves de la maladie mais surtout de la mortalité, a précisé le ministre de la santé.

Charlemagne Ouédraogo, ministre de la santé et de l’hygiène publique

D’où la nécessité de se vacciner, encourage Pr Charlemagne Ouédraogo. « Mieux vaut être vacciné que de ne pas être vacciné. Il y a eu beaucoup de fake news et d’informations erronées sur cette vaccination. Mais fort heureusement, ces informations sont restées erronées, car la vaccination n’est pas associée à une complication au Burkina Faso et même ailleurs. La vaccination au Burkina Faso a permis de protéger de nombreuses populations », a-t-il soutenu.

Le soutien des leaders religieux

Du bilan établi par le ministre de la santé, depuis le début de la vaccination en juin de l’année écoulée plus d’un million 137 milles personnes ont reçu une ou deux doses de vaccin. « Se vacciner est un acte citoyen, un acte d’amour parce que ça permet de protéger sa famille, son environnement et soi-même », a-t-il encouragé.

Charlemagne Ouédraogo accompagné des premiers responsables de la FAIB

A la FAIB tout comme à la FEME, Charlemagne Ouédraogo a reçu le soutien des leaders religieux qui ont lui ont fait la promesse de passer le message auprès des fidèles. Les leaders islamiques ont salué cette rencontre avec le premier responsable de la santé.

Ils promettent qu’ils vont à leur tour sensibiliser les croyants sur la présence de cette maladie et l’importance de la vaccination pour se protéger soi-même et protéger leur entourage.

Le ministre de la santé en plein échange avec les responsables de la FEME

Le président de la FEME, pasteur Henri Ye a apprécié cette démarche du ministre de la santé au regard de la montée de la pandémie dans le monde en général et au Burkina Faso en particulier.

Cette visite, selon lui, les galvanise pour encore sensibiliser la population à se faire vacciner. La FEME, toujours selon premier responsable va organiser une rencontre plus élargie avec les représentants des églises et le ministère pour des échanges autour de la maladie afin de donner plus d’informations aux pasteurs pour  leur message de sensibilisation.

Willy SAGBE

Burkina 24      

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2 commentaires

  1. Toujours la même foule facile à acheter, exploiter. Le ministre avait bel bien utiliser les ladji dans les quartiers Ouaga pour paniquer et corrompre les fidèles dans les mosquées par le faux message de se dépêcher pour les vaccina gratuits gratuits car bientôt tout sera cher. Et ces garibous et autres hommes de facilité se sont rués et mélangés les doses sans aucune observation ni attention ni mémoire. Et voilà les occasions faciles pour inventer les statistiques et programmer les morts. Pauvre Burkina Façon!

  2. Je crois que la question n’est pas religieuse. Elle est scientifique, Et s’il est prouvé réellement que le vaccin prémunit contre la contagion, et sans effet secondaires dans le long terme, alors vous n’aurez pas besoin de négocier pour écouler vos doses. Le problème, nous suivons aussi l’actualité comme vous, même si nous ne sommes pas spécialistes du domaine. Nous savons ce que les experts occidentaux en la matière disent. Nous suivons l’évolution de la pandémie en Europe et aux États unis. Nous avons une idée du statut (vaccinés et non vaccinés) de ceux qui sont majoritairement hospitalisés dans ces pays y compris Israël. Rien ne nous rassure, rien ne nous encourage à nous faire vacciner. Au contraire… Ce vaccin est devenu un fonds de commerce pour les grands pays, alors que sans vaccin on guérit aisément: du moins ici en Afrique. Mr le ministre, aider nous avec un autre remède: celui contre le paludisme, le diabète, les maladies diarrhéiques, etc. Courage à tous.

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