Sanctions contre le Mali : Un mouvement d’humeur à Ouagadougou ce 18 janvier

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Les membres du Cadre d’actions pour la souveraineté des peuples (CASP) ont organisé un mouvement d’humeur ce mardi 18 janvier 2022 devant la représentation de la CEDEAO à Ouagadougou au Burkina Faso, afin de dénoncer les sanctions infligées au peuple malien. A l’issue de cette manifestation qui s’est voulue pacifique, une déclaration conjointe a été rendue publique.  

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Les membres du Cadre d’actions pour la souveraineté des peuples (CASP) estiment que la force internationale «conduite par la France» pour apporter un soutien aux pays touchés par le terrorisme, a montré ses limites et son incapacité à trouver des solutions adaptées à la question sécuritaire.

Egalement, ils s’insurgent du paradoxe entourant cette « incapacité dont la France fait preuve ». Cependant, disent-ils dans leur déclaration, la France dispose d’un arsenal de guerre impressionnant, à savoir leur forte logistique en termes d’armes, d’avions de combat, de drones, etc.

Selon les membres du CAPS, c’est face à cet échec que le peuple malien a décidé de faire front derrière son gouvernent pour qu’ensemble ils trouvent des solutions aux problèmes qui leur incombent.

Le CAPS juge les agissements de la CEDEAO et la persistance de la force internationale comme une violation flagrante de la souveraineté du peuple malien.

« Les sanctions égrenées par la CEDEAO lors de sa session du 9 janvier 2022 à l’encontre du Mali, en plus de consacrer la remise en cause du vivre ensemble dans la même communauté CEDEAO s’analyse comme un véritable projet de déstabilisation du sahel à l’image de la Lybie pour des intérêts géostratégiques inavouables », ont-ils déploré dans leur déclaration conjointe cosignée par Abdoulaye Nabaloum, Porte-parole du Front pour l’indépendance monétaire (FIM), Simplice Sandwidi, Secrétaire général de la Génération Thomas Sankara (GTS), Emmanuel Sawadogo, militant du FIM et Barthelemy Konombo, Président de l’association des leaders pour l’alphabétisation (ADA).

Dans sa quête d’une souveraineté des peuples du sahel, le CASP dénonce entre autre les « sanctions arbitraires » des dirigeants de la CEDEAO à l’encontre du Mali et le « complot de déstabilisation/recolonisation du sahel en cours ».

En outre, le CAPS, appelle les dirigeants de la CEDEAO à lever toutes les sanctions à l’encontre du Mali et collatéralement contre les pays voisins du Mali, et à accompagner le peuple malien dans sa quête de souveraineté et de recherche de solutions au problème sécuritaire qui endeuille les familles au quotidien dans tout le sahel.

Par ailleurs, le groupe d’OSC lance un appel à tous les peuples et les personnes épris par la cause de la souveraineté des peuples à participer activement à toutes les actions entreprises de partout pour soutenir le peuple malien, notamment les marches du 14 janvier et du 22 janvier 2022.

En rappel, le Cadre d’actions pour la souveraineté des peuples (CASP) est un regroupement d’organisations de la société civile, d’associations et de personnes ressources qui partagent comme valeur ultime le principe de souveraineté des peuples.

Aminata Catherine SANOU (Stagiaire) 

Burkina24 

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