Egal accès à la justice: une étude pour tenter de répondre à une question préoccupante

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L’accès à la justice reste une question préoccupante au Burkina Faso. Le constat d’un faible accès à la justice, surtout par les plus pauvres, et la nécessité de construire un État de droit justifient différentes initiatives comme cette étude sur l’accès, par les droits humains, à la justice. C’est une étude commanditée par le  gouvernement et ses partenaires du Système des Nations Unies et qui fait l’objet d’un atelier de validation ce jeudi 23 août 2012 à Ouagadougou.

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La question de l’accès à la justice, déjà identifiée dans des audits antérieurs comme une des difficultés essentielles de la justice, est plus que jamais une préoccupation majeure pour le gouvernement burkinabé et ses partenaires, malgré des efforts perceptibles. Pour le Secrétaire général du ministère de la justice, Mr Mathias Pousbila Niambekoudougou, représentant le ministre, il s’agit même d’une « priorité politique de premier ordre. »

Le Secrétaire général du ministère de la Justice, M. Niambekoudougou Pousbila Mathias, à l’ouverture de l’atelier du jeudi 23 août. ©Burkina 24

Dans le but de trouver une réponse à cette question de l’égal accès à la justice, une étude a été commanditée par le Ministère de la justice et ses partenaires du Système des Nations Unies, le PNUD, l’UNICEF et l’UNFPA, et  réalisée par deux experts nationaux. L’étude s’inscrit dans la logique de la SCADD, notamment dans son axe relatif au renforcement de la gouvernance par la promotion d’une justice crédible et accessible.

L’étude s’est intéressée, dans le cadre géographique des régions du centre et de la Boucle du Mouhoum, aux problématiques d’accessibilités physique, psychologique et financière. Elle vise ainsi  à faire l’état des actions entreprises pour promouvoir l’accès à la justice, à identifier les difficultés rencontrées par les populations vulnérables, à déterminer les causes et conséquences de l’inaccessibilité de la justice ainsi qu’à orienter les interventions éventuelles.

Mme Ingrid Cyimana, représentante résidente du PNUD au Burkina, à l’ouverture de l’atelier du jeudi 23 août.©Burkina 24

Au cours de l’atelier, il est attendu des participants, représentants de départements ministériels, du Système des Nations Unies et de la société civile, une analyse des réponses apportées par l’étude aux questions et aux attentes préalables,  afin de rendre disponible un document qui pourra servir aux actions de promotion d’un égal accès à la justice pour tous, et partant,  d’un État de droit.

Pour sa part, la représentante résidente du PNUD a renouvelé la disponibilité du Système des Nations Unies à accompagner le gouvernement burkinabé sur ce chantier, car, a rappelé Mme Ingrid Cyimana, « l’État de droit, l’accès à la justice et la « démarginalisation » des pauvres […] sont au centre des préoccupations du Système des Nations Unies ».

Justin YARGA et Aminata SANGARE (Stagiaire)

 

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Justin Yarga

Journaliste web qui teste des outils de Webjournalisme et datajournalisme, Media strategy consultant.

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