Grand Prix de la Musique moderne burkinabè : la finale se fera à Manga

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Comité d’organisation, de g. à d. : Achille Yaméogo, Barthélémy Akouwandambou (président), Nouhou Thanou (chargé de communication)

Arrêtés en 2007 pour des problèmes de finances, les Grands Prix reprennent cette année sous la houlette du Ministère de la Culture et du Tourisme. Le comité d’organisation du concours l’a annoncé à la presse ce matin pendant une conférence de presse au CENASA, où il a présenté les conditions de participation et le déroulement du concours.

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C’est en présentant un arrêté du Ministère de la Culture et du Tourisme que le président du comité d’organisation du Grand Prix de la Musique moderne burkinabè, Barthélémy Akouwandambou, a annoncé la reprise du concours. Après avoir permis, pendant dix années consécutives, de faire découvrir des artistes talentueux, cette institution avait du fermer ses portes par manque de moyens financiers. L’édition 2012 se déroulera en deux manches dont une éliminatoire prévue pour les 23 et 24 octobre prochains. De là seront retenus dix (10) concurrents pour la manche finale qui se tiendra le 26 octobre dans la salle de cinéma de Manga, suivie de la Nuit des Lauréats le 27 octobre dans la même ville.

Manga aurai été choisie dans l’optique de décentraliser les manifestations culturelles, de sorte à ce que les Burkinabè de l’intérieur du pays puisse profiter des richesses culturelles du pays. En effet, le Grand Prix donne un plateau de musique en live, tous les concurrents devant se produire ainsi. Il a, par le passé, permis de découvrir de grands talents comme Bil Aka Kora et Kanzaï en 1997, ainsi que Maï Lingani en 1998. Le comité a déjà enregistré 36 inscriptions, dont la majorité vient des régions du Centre (16) et de l’Ouest (11). D’autres sont attendues jusqu’au vendredi 19 octobre à 17h.

Une vue des journalistes présents

Appuyé par le Directeur général du CENASA, Achille Yaméogo, le président du comité d’organisation a assuré de la relance définitive du Grand Prix de la Musique moderne. Des attestations et des prix allants de 100 000f à 500 000f attendent les cinq premiers, et une prime de 50 000f sera octroyée aux cinq autres finalistes. La grande innovation est la production, par l’administration culturelle, d’une compilation regroupant les chansons présentées par les cinq premiers, et la production d’un clip vidéo pour chacun d’eux. Même si le Ministère ne promet pas de gérer la carrière des artistes qu’il produira, il compte sur les entrepreneurs culturels pour faire valoir les talents qu’ils pourront découvrir à ce concours.

Le comité d’organisation du Grand Prix de la Musique moderne burkinabè voit sa différence d’avec les différents concours musicaux existant déjà, dans le fait qu’il offre la chance à de talentueux artistes des quatre coins du Faso d’être connus, de se produire sur un plateau en live et de trouver des moyens d’être produits. Il dit aussi avoir choisi de faire un Grand Prix de la Musique moderne, pour relancer les Grands Prix, en fonction du budget (24 950 000f) qui ne permet de lancer en même temps un prix pour d’autres domaines de la culture. Il espère cependant pouvoir le faire dans les éditions à venir.

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