Burkina Faso/Assemblée nationale: Tiao sollicite le vote de confiance des élus

publicite
Le Premier ministre, LAT, devant les élus ce mercredi 30 janvier 2013. (Ph.B24)
Le Premier ministre, LAT, devant les élus ce mercredi 30 janvier 2013. (Ph.B24)

Le premier ministre, Luc Adolphe Tiao, était ce mercredi matin face aux élus pour la traditionnelle Déclaration de Politique Générale, un exercice à l’issu duquel, s’il obtient la confiance de ceux-ci, il est investi dans ses missions de Chef de gouvernement conformément à la loi fondamentale.

La suite après cette publicité

 La première session parlementaire extraordinaire de l’assemblée nationale, ouverte ce mercredi, a été consacrée à la Déclaration de Politique Générale du Chef du gouvernement, Luc Adolphe Tiao, reconduit à la suite des élections couplées de décembre 2012. Mais pour une première fois, il lui faut le vote de confiance de la majorité des élus pour être investi, conformément à un amendement apporté à la loi fondamentale sur le mode de désignation du Premier ministre et qui consacre désormais l’investiture de celui-ci par l’Assemblée nationale.

Il y avait donc un enjeu, mais visiblement pas de taille, dans le discours-fleuve de ce matin et dont la conclusion était assez explicite : « Je sollicite humblement votre vote de confiance pour accomplir la mission que le Président du Faso m’a confiée pour poursuivre la mise en œuvre de son programme quinquennal.»

Pour une majorité d’élus se prononçant avant les débats et le vote, la Déclaration de Politique Générale du Premier ministre a abordé tous les secteurs de la vie de la nation. «On se rend compte que l’ensemble des différents secteurs d’activités de notre pays a été pris en compte et les grandes orientations données par le Premier ministre sont tout à fait acceptables et nous les approuvons » a estimé le député Mamadou Benon du groupe parlementaire de la Convention des Forces Républicaines (CFR).

 L’opposition dans l’attente de l’heure de l’action

Mais si l’exercice du Premier ministre donne satisfaction du coté de la mouvance, l’opposition, tout en reconnaissant la prise en compte de l’ensemble ou presque des secteurs, estime qu’il n’a pas été en profondeur sur des questions essentielles, comme celles de la corruption ou l’impunité, a estimé pour sa part Me Bénéwendé Sankara.

Pour l’opposition, il semble aussi très tôt pour se prononcer sur le fond et elle attend le Gouvernement à l’heure de l’action. « La vision globale est là, maintenant c’est la mise en œuvre qui reste et nous attendrons que le gouvernement commence à faire pour apprécier » a indiqué le député Nestor Bassière du groupe parlementaire Alternance pour la Démocratie et la Justice (ADJ), qui fait remarquer l’expression utilisée dans le discours,  « le gouvernement fera ».

En attendant le moment d’évaluation des actions annoncées, comme au discours sur l’État de la nation, il faudra au Premier ministre le vote de confiance de la majorité absolue des 122 votants du jour, pour se voir investi à sa mission à la tête du Gouvernement.

❤️ Invitation

Nous tenons à vous exprimer notre gratitude pour l'intérêt que vous portez à notre média. Vous pouvez désormais suivre notre chaîne WhatsApp en cliquant sur : Burkina 24 Suivre la chaine


Restez connectés pour toutes les dernières informations !

publicite


publicite

Justin Yarga

Journaliste web qui teste des outils de Webjournalisme et datajournalisme, Media strategy consultant.

Articles similaires

Un commentaire

  1. ? Je sollicite humblement votre vote de confiance pour accomplir la mission que le Pr?sident du Faso m?a confi?e pour poursuivre la mise en ?uvre de son programme quinquennal.?. Cette expression « sollicite humblement » s’apparente ? du « geribouha ». Il n’a pas ? ?tre le mendiant de l’Assembl?e nationale! Il fait sa d?claration et laisse les ?lus faire le reste. Mais puisque c’est ?a la politique burkinab?…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page