Burkina : Le secteur de la santé en grève du 2 au 5 avril

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Lits d'hôpital  (Ph : Teriya)
Lits d’hôpital (Ph : Teriya)

Le Syndicat national des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA) a décrété une grève de 96 heures du 2 au 5 avril 2013 sur l’ensemble du territoire pour protester contre le licenciement d’un agent de santé.

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Le SYNTSHA demande la réintégration de Nonguesanga Kaboré dans son poste d’attaché de santé en anesthésie-réanimation au CMA du district sanitaire de Séguénéga. Il a été licencié avec poursuite judiciaire en  Conseil des ministres du 6 mars 2013 pour « refus d’assistance d’une patiente »  le 17 décembre 2012, lequel refus a entraîné le décès de la parturiente.

Lors d’une conférence de presse animée ce 1er avril 2013, le SYNTSHA a estimé que la raison invoquée par le gouvernement ne valait pas … l’ordonnance prescrite. Selon le Conseil, en rappel, Nonguesanga Kaboré, réquisitionné, n’a pas assisté la patiente en proie à une crise d’éclampsie et référée à son centre de santé, alors que monde de la santé était à l’époque plongé dans une grève.

Le syndicat rétorque que ce type de maladie n’a pas été pris en charge par le CMA depuis 5 ans pour cause de plateau technique insuffisant. En plus, Kaboré était en grève. Par conséquent, il a demandé que le cas soit évacué au Centre hospitalier régional de Ouahigouya. De l’entendement du SYNTSHA, Nonguesanga Kaboré a été licencié parce qu’il a observé un mot d’ordre de grève. Ce qui, à leurs yeux, représente une tentative d’intimidation.

L’annulation du licenciement et de la poursuite judiciaire constitue la première revendication de cette grève, la seconde étant une autre annulation, celle de l’affectation d’un militant du SYNTSHA  en service à la direction régionale des Ressources animales du Sud-Ouest, Aoué Gomgnimbou. Cette affectation  s’apparente à une sanction qui met en danger « les libertés démocratiques« , selon le Syndicat.

Abdou ZOURE

Pour Burkina 24

Sources : Zoodomail, Fasozine

 

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Abdou ZOURE

Abdou Zouré, journaliste à Burkina24 de 2011 à 2021. Rédacteur en chef de Burkina24 de 2014 à 2021.

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5 commentaires

  1. S’il est vrai que Kabor? a dit de referer la patiente au CHR parcequ’il est en gr?ve, sa hi?rarchie se devait de lui adress? une r?quisition et ce se serait fini! Il est vrai que le domaine de la sant? est tr?s capital et le personnel de ce corps pr?te serment. l’?tat le sait mais lui reconna?t quand m?me le droit de gr?ve! alors respectons les textes!!!

  2. « Kabor? ?tait en gr?ve. Par cons?quent, il a demand? que le cas soit ?vacu? au Centre hospitalier r?gional de Ouahigouya. » kabore n’est pas le m?decin -chef du district pour formuler cette demande. En plus ce m?decin n’est pas fou pour traiter un cas que son plateau technique n’est pas a mesure de prendre il ya 5 ans. Pour ce qui savent bien lire dans les lignes, kabore a depass? la ligne rouge et sa sanction id?ale c’est le licenciement.

  3. Il ne faut pas abuser. En dehors du social il y a l’humain. On est tenu d’assister quelqu’un qui es en danger de mort, que l’on soit en gr?ve ou pas.
    On connait tous la situation au minist?re de la sant?, comme ailleurs, mais ce n’est pas en donnant de telles images que l’on va avoir l’opinion publique pour nous.

  4. Du courage , les gars ! Si besoin est , durcissez le mouvement !

  5. Du courage , les gars ! Et si besoin est , durcissez le mouvement !

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