Menace de sit-in sur le CSC

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Ce sont des organisations professionnelles des médias encore plus remontées que jamais contre le CSC qui étaient face à la presse dans l‘après-midi de ce 20 mai au Centre de presse Norbert Zongo. Elles donnent trois jours à l‘institution de régulation pour lever la décision de suspension des émissions interactives.

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« Communiqué mensonger », c’est en ces termes que Justin Coulibaly, au nom des 13 organisations professionnelles de médias, qualifie la déclaration du CSC datant du 16 mai 015.

Dans ladite déclaration, l‘institution de Nathalie Somé affirmait que les professionnels des médias ont reconnu que « les émissions d’expression directe telles que conduites en ce moment posent problème » et qu’au cours des échanges « il s’est dégagé l’impérieuse nécessité de mettre un accent sur la formation l’éducation aux médias, l’application des sanctions telles que prévues par la loi… ».

Des affirmations dans lesquelles les concernées disent ne pas se reconnaitre. Pour les organisations professionnelles, même s’il y a des dérapages dans la conduite des émissions interactives, le CSC ne peut pas se permettre de sanctionner tout le monde mais plutôt les fautifs. « La décision de suspension du CSC n’a pas de base légale », a ajouté Lookman Sawadogo, président de la Société des Editeurs de Presses privées (SEPP).

« Désinformation ». Aussi parlent-elles de « désinformation et tentative de division » de a part du CSC. « Nous réitérons notre appel au CSC à lever dans les soixante-douze heures qui suivent cette mesure liberticide de suspension des émissions d’expression directe », a laissé entendre le porte-parole des organisations des médias. Et au cas où le CSC ne s’exécute pas, elles entameront un sit-in le 27 mai prochain devant les locaux de la structure de régulation.

Les organisations professionnelles des médias envisagent-elles une plainte contre le CSC en justice ? La réponse est non.

La procédure prendrait du temps et va aller au-delà des trois mois de suspension décidée par le CSC. Les professionnels des médias appellent l‘ensemble des journalistes et les défenseurs des droit humains et de la liberté d’expression à se mobiliser pour ce sit-in du 27 mai.

Maratou SOUDRE

Burkina24

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Rédaction B24

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6 commentaires

  1. CPI!!! Mon oeil. Fais usage de ce que te sert ? r?fl?chir. Apr?s le sit-in, je t’enverai les photos pour que tu puisses faire ton travail. Tu penses que c’est se lever le matin et attraper un poulet dans ta famille et aller vendre au march

  2. Bonne nouvelle. Faites en sorte que ceux de bobo et bien d’autres villes fassent autant. Et on voit voir s’ils tiendront mordicus.

  3. vous ne savez pas la transition a peur car c’est avec l’aide des medias que les OSC sont arriv? a bout du regime Compaor?. et c’est la m?me chose qui commencait pour la transition avec les parti politique exclus surtout le probl?me de l’interpelation de Simon qu’on ne veut pas de commentaire dans les radios, alors ces derniers ont ?t? malin en ?toufant la libert? d’expression tant acquise par les burkinab?. si c’est sale on dit si c’est propre on dit aussi. M?me Blaise qualifi? de dictateur ,les burkinab? avait une grande libert? d’expression m?me pour s’exprim? et le chass? pour la Cote D’Ivoire. ok?? ch?res transitionnistes!

  4. Il faut bien prendre les photos de ceux qui vont faire le sitting s’ il y a ? repondre devant la cpi ils ne peuvent pas dire qu’ils ne sont pas au courrant

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