Présidentielle de 2020 : « Kadré n’est pas le candidat du CDP »

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Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) a annoncé la tenue d’un congrès extraordinaire le 16 juin 2019 pour, a expliqué Achille Tapsoba, permettre de relire les textes « modifiant ses dispositions statuaires ». Mais, précise-t-il, « il ne s’agit pas d’un congrès pour désigner un quelconque candidat à l’élection présidentielle de 2020 ».

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Outre cette annonce, lors des échanges avec les journalistes, la question concernant la candidature de Kadré Désiré Ouédraogo. Est-il le candidat du CDP pour la présidentielle de 2020 ? Son annonce induit-elle une crise au sein des instances du parti ? Dans cette vidéo, Achille Tapsoba, premier vice-président chargé des questions politiques du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) répond.

  • On veut nous obliger à dire que Kadré (Désiré Ouédraogo) est notre candidat. C’est quelle affaire ?
  • Le CDP n’a pas de candidat encore ! Le CDP va désigner un candidat, parce que c’est la tradition du CDP de présenter un candidat à l’élection présidentielle, pas de s’aligner derrière n’importe quel quidam.

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A écouter Achille Tapsoba, l’une des obligations dans un parti, c’est de ne pas se lever, tout de go, et s’autoproclamer candidat alors qu’on sait que le parti a des exigences, des procédures et des règles. « C’est ce qu’on appelle de l’indiscipline caractérisée », dit-il.

Sur un tout autre point, le parti s’est prononcé sur la décision d’extradition de François Compaoré, poursuivi pour « incitation à assassinat » dans le dossier Norbert Zongo. Selon le premier vice-président chargé des questions politiques, « tout Burkinabè est justiciable. Nul n’est au-dessus de la loi, nul n’est au-dessus de la justice ».

Ainsi, le parti dit respecter les institutions du pays et la décision prise en France. « Mais ce que nous avons déploré, poursuit Achille Tapsoba, c’est que cette décision implique de ramener François Compaoré au Burkina Faso pour être jugé, dans des institutions qui nous ont montré leur vrai visage à certains moments (…) Il y a des magistrats honnêtes dans ce pays. Mais il y a aussi des magistrats aux ordres dans ce pays et s’il tombe sur des magistrats aux ordres, la délibération est déjà connue à l’avance ».  

Ignace Ismael NABOLE

Burkina 24

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Ignace Ismaël NABOLE

Journaliste reporter d'images (JRI).

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