Lutte contre le terrorisme : « Je ne crois pas qu’il y ait une duplicité de la France »

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Dans la ligne de la coopération militaire contre le terrorisme, le Premier ministre Christophe Marie Joseph Dabiré reste convaincu que « le G5 sahel est indispensable » parce que, explique-t-il, il « permet de mutualiser les moyens pour face au terrorisme ». Outre ce sujet, le dimanche 21 juillet 2019, il s’est également prononcé sur les affirmations « prêtées » au ministre de la défense, Cheriff Sy.

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Largement partagé sur les réseaux sociaux et repris dans certains médias nationaux, le ministre de la défense Cheriff Sy avait, lors d’une interview en juin 2019, émis des doutes sur les intentions de la France dans la lutte contre le terrorisme.

Sur interpellation des journalistes lors du Grand oral, le Premier ministre Christophe Marie Joseph Dabiré a ramé à contre-courant des propos de son ministre de la défense, faisant remarquer au passage que l’éradication du terrorisme n’est pas tributaire du nombre d’hommes engagés.

« La sortie du ministre de la défense (Cheriff Sy, ndlr), je crois que si c’est une question d’hommes et de moyens, nous avons plus de 2 000 hommes qui sont cantonnés dans certains pays. La présence des Casques bleus, plusieurs dizaines de milliers de Casques bleus dans certaines zones et pourtant, le terrorisme continue de se développer dans ces zones », a indiqué le Premier ministre.

Poursuivant, le locataire de la Primature a précisé que le Burkina Faso a « une coopération efficace avec la France. La France nous appuie et au-delà de la France, nous avons une coopération efficace avec l’ensemble de l’Union européenne qui contribue à renforcer nos capacités », explique-t-il.

Ainsi, sur la position de la France dans la lutte contre l’hydre terroriste, le Premier ministre ne s’est pas accordé avec une certaine opinion qui juge « double », le rôle de  ce pays. « Je ne crois pas qu’il y ait une duplicité de la France », a affirmé M. Dabiré. Selon lui, tout dépend des accords de coopération conclus entre les pays. « La France n’intervient que lorsque la partie burkinabè fait appel pour pouvoir résoudre un problème précis », dit-il tout en citant des cas.

Il y a eu des opérations conjointes avec la France, le Mali pour pouvoir contrer les groupes terroristes qui se déploient autour de la frontière de ces différents pays. « La France intervient dans un cadre déterminé sur la base des accords que nous avons avec elle », explique le premier ministre.

Pour revenir aux propos du ministre de la défense Cheriff Sy, à en croire Christophe Marie Joseph Dabiré, « il n’y a aucun problème », dit-il tout en tentant un sauvetage de celui-ci : « le ministre a parlé de la situation dans un cadre précis avec un locuteur anglophone et on n’est pas surpris qu’il puisse y avoir une mauvaise interprétation des idées qu’il a développées à l’époque».

Synthèse de Ignace Ismaël NABOLE

Burkina 24

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Ignace Ismaël NABOLE

Journaliste reporter d'images (JRI).

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