Coronavirus : Après la Chine, le virus se propage dans d’autres pays

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Le coronavirus déclenché en Chine depuis le début de cette semaine et qui défraie la chronique au plan mondial a déjà causé la mort de 26 personnes. Ce virus, dont la transmission inter-humaine est confirmée et dont la virulence n’est pas encore établie, « pourrait muter et se propager plus vite », selon les autorités chinoises. Il a déjà été détecté dans trois pays voisins de la Chine, en l’occurrence, le Japon, la Corée du Sud et la Thaïlande. Un cas suspect a été déclaré en Australie, il s’agit d’un homme revenant de Chine. L’OMS a sonné une alerte mondiale.

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De nombreuses régions de la Chine sont touchées. Les mégapoles comme Shanghai et Pékin n’en sont pas épargnées. Les autorités chinoises craignent une propagation exponentielle de ce virus avec la célébration du nouvel an chinois qui débute ce vendredi 24 janvier 2020 donnant droit à des centaines de millions de voyages en car, en train ou en avion dans l’ensemble du pays. 

Le vice-ministre chinois de la commission nationale de la Santé, Li Bin, relayant un appel du président Xi Jinping à enrayer l’épidémie, a annoncé des mesures de prévention telles que la ventilation et la désinfection dans les aéroports, les gares et les centres commerciaux. Des détecteurs de température pourront également être installés dans les sites très fréquentés. 

Les manifestations du coronavirus 

La souche incriminée est un nouveau type de coronavirus, une famille comptant un grand nombre de virus. Ils peuvent provoquer des maladies bénignes chez l’Homme (comme un rhume).

Les manifestations du coronavirus font leur apparition moins de 24 heures après l’infection. Le plus généralement, il entraîne des maladies respiratoires légères à modérées comme le rhume avec des symptômes tels que le mal de tête, la toux, la gorge irritée, la fièvre et un sentiment général de malaise.

Plus gravement, il peut provoquer des maladies respiratoires des voies inférieures comme la pneumonie ou la bronchite, particulièrement chez les personnes atteintes d’une maladie cardio-pulmonaire, chez celles dont le système immunitaire est affaibli, chez les nourrissons et les personnes âgées. Il n’existe aucun traitement spécifique pour les maladies provoquées par les coronavirus humains à ce jour.

Ce que l’OMS a décidé

L’agence des Nations Unies pour la Santé, l’OMS, a validé ce jeudi 23 janvier la décision des autorités chinoises de mettre sous cloche la mégalopole de Wuhan, à l’origine de la propagation du Coronavirus. Une seconde ville vient tout juste d’être placée en quarantaine, Huanggang qui est située à 70km de Wuhan, où 12 personnes ont présenté des cas de Coronavirus. 

Alerte mondiale

Le mardi 21 janvier 2020, un homme d’une trentaine d’années, originaire de Wuhan en Chine et résidant près de Seattle, dans le nord-ouest des Etats-Unis a été contaminée par le coronavirus et hospitalisée par précaution. Il est arrivé le 15 janvier sans fièvre à l’aéroport de Seattle, et a lui-même contacté les services de santé locaux dimanche après avoir constaté des symptômes. Selon les autorités locales, il se porterait bien après son hospitalisation.

Le risque pour les Américains reste cependant « faible à ce stade », a estimé Nancy Messonnier, responsable des Centres de prévention et de contrôle des maladies (CDC) américains. En France, le risque est également « faible mais ne peut pas être exclu », a déclaré la ministre de la Santé, Agnès Buzyn. 

En Australie, en Russie, au Népal, à Singapour, en Malaisie, au Vietnam, en Bangladesh et en Inde, l’on s’attèle au renforcement des contrôles depuis les aéroports. 

Selon des experts, compte tenu du petit nombre de contagions d’humain à humain, le potentiel de transmission dans les pays développés « devrait être faible », à condition que les procédures de contrôle soient appliquées rigoureusement. 

Le nouveau coronavirus rappelle fort bien l’épisode de l’épidémie du Sras (syndrome respiratoire aigu sévère) en 2002-2003, un virus de la même famille, qui sur 8.096 cas avait fait 774 morts dans le monde, dont 349 en Chine continentale et 299 à Hong Kong, selon l’OMS. L’organisation internationale avait à l’époque vivement critiqué Pékin pour avoir tardé à donner l’alerte et tenté de dissimuler l’ampleur de l’épidémie. 

Lire aussi : Coronavirus : Le Burkina sur ses gardes


Kouamé L.-Ph. Arnaud KOUAKOU

Burkina24

Source : France24/Futura-sciences

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