Procès de présumés terroristes : La justice se met en branle

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Après cinq jours d’audiences, émaillés de renvois et d’une journée blanche, pour cause de mouvement d’humeur des Gardes de sécurité pénitentiaire (GSP), la première session de jugement des présumés terroristes s’est achevée le vendredi 13 août 2021.

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De la dizaine de prévenus qui étaient à la barre, un seul été relaxé au bénéfice du doute, les autres ont écopé des peines allant de 10 à 21 ans de détention.

Depuis que le pays est assailli par des HANI, c’est la première fois que l’appareil judiciaire est enclenché pour juger de présumés terroristes.

Pour la chambre correctionnelle spécialisée du pôle spécialisé dans la répression des actes terroristes ou pour le nouvel arsenal répressif adopté ses dernières années, c’est un test grandeur nature. Pour les Burkinabè, dans leur grand ensemble, c’était aussi l’heure de l’apprentissage.

La tentation est grande de considérer qu’un « bon terroriste » est celui qui est expédié six pieds sous terre, sans autre forme de procès. Mais tenir un jugement, respecter la présomption d’innocence et donner l’occasion aux prévenus de se défendre, sont des impératifs démocratiques et de l’Etat de droit.

Le Burkina Faso est en train de remplir une part de ses engagements internationaux

Si elle n’est pas la panacée, la justice est l’une des réponses au terrorisme. C’est peut-être là, une leçon d’humanisme face à ceux d’entre eux qui seront identifiés.

En tout cas, le Burkina Faso est en train de remplir une part de ses engagements internationaux puisque le pays était interpelé sur la non-tenue de procès alors que plusieurs présumés terroristes étaient en détention depuis de longues années.

Ces premiers procès auront aussi permis de montrer aux yeux de l’opinion combien certains parmi ces individus armés ont atteint un haut niveau de radicalisation.

«  Beaucoup sont irrécupérables. La peine de prison ne les dissuade même pas », affirme ce jeune homme rencontré au TGI Ouaga II, faisant allusion à un combattant de l’Etat islamique qui a osé lancer ceci au Juge : « Tu vas aller en enfer »…

La Rédaction

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