Lutte contre le changement climatique : Des jeunes ouest africains en conclave à Ouagadougou

La coordination nationale des jeunes pour l’environnement et le climat (CONAJEC) organise du 30 septembre au 1er octobre 2021 à Ouagadougou, la Conférence consultative des jeunes de l’Afrique de l’ouest sur les contributions déterminées nationales (CDNs). Le thème retenu pour cette rencontre est : « Changements climatiques, investissement vert et gestion durable des terres, quelles contributions et opportunités pour la jeunesse ? ». Cette rencontre réunit des participants venus de huit pays de l’Afrique de l’Ouest. Il s’agit du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, du Niger, du Togo, du Mali et du Sénégal. 

Des jeunes de huit pays de l’Afrique de l’Ouest, engagés dans la lutte contre le changement climatique, se rencontrent à Ouagadougou à l’occasion de la Conférence consultative des jeunes de l’Afrique de l’ouest sur les contributions déterminées nationales (CDNs). 

Cette rencontre est organisée par la coordination nationale des jeunes pour l’environnement et le climat (CONAJEC) sous le thème « Changements climatiques, investissement vert et gestion durable des terres, quelles contributions et opportunités pour la jeunesse ? ».

Le Coordonnateur du CONAJEC, Aboubacar Lougué, a expliqué l’importance des contributions nationales déterminées.

« Les contributions nationales déterminées sont des instruments importants pour l’accord de Paris. Et pour ce faire il a été demandé à chaque pays de pouvoir identifier ses capacités de contribution pour diminuer son empreinte Carbonne. Les pays ont soumis leur première contribution nationale déterminée, en 2015 et selon les textes en vigueur, il était question de réviser ça chaque cinq ans. Nous sommes à la première révision des contributions nationales déterminées », a-t-il relevé.  

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A l’écouter, au regard de l’impact du changement climatique sur les vies, il était important pour la jeunesse de se mobiliser pour contribuer à atténuer les effets et interpeller les politiques à donner de l’importance aux actions liées à l’environnement.

Aboubacar Lougué a indiqué que c’est dans ce sens qu’au niveau national une conférence consultative est organisée pour amener les jeunes Burkinabè à pouvoir contribuer au processus de révision de la contribution nationale déterminée. 

En effet, cette activité sous régionale  vise à pouvoir porter la contribution de toute la jeunesse ouest-africaine dans le processus de mise en œuvre des contributions nationales déterminées.

A la cérémonie d’ouverture, le représentant du ministre en charge de l’environnement, Thomas Niampa, a salué l’initiative.

Pour lui, avec les changements climatiques, le monde est en péril. « Des efforts devraient être consentis par toutes les parties, en vue d’une hausse des ambitions dans la révision des CDNs. C’est pourquoi, je salue l’engagement de la jeunesse qui a décidé d’être un acteur actif à cet effet », a signifié Thomas Niampa. 

Il a fait savoir que les communications et les travaux qui meubleront ces deux jours vont permettre non seulement d’informer la jeunesse sur l’agenda international sur le climat, mais  surtout de renforcer les capacités des Ouest Africains tout en identifiant les leviers sur lesquels il faut actionner pour la révision de la CDNS. 

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Cette conférence consultative des jeunes de l’Afrique de l’ouest a été soutenue par l’ambassadeur de France  au Burkina Faso, Luc Hallade. 

« C’est une très belle initiative. Vous vous rappelez qu’on est à la veille de la COP26 qui va se passer à Glasgow du 1er au 12 novembre, qui est un événement important dans le cadre de la coalition mondiale de la lutte contre le changement climatique », a-t-il laissé entendre. 

Il a souligné que c’était une bonne chose de réunir des jeunes ouest africains pour partager les réflexions et de porter ces propositions dans le cadre de la COP26.

Jules César KABORE

Burkina 24

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